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Cameroun-Crise anglophone : la Grande-Bretagne rejette la demande d’indépendance du SCNC

elisabeth 2 paul biya

C’est du moins ce que révèle une correspondance officielle émanant du Foreign & Commonwealth Office, signée le 2 mai 2017 par Tobias Ellwood, le responsable en charge des relations avec l’Afrique et le Moyen Orient.


elisabeth 2 paul biya
Paul Biya et la Reine Elisabeth – DR

La correspondance adressée à un membre de la Chambre des communes (J. Cunningham), chambre basse du parlement du Royaume Uni, montre bien que la position officielle du gouvernement britannique est contre les idéologies sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest. «en 2003, le Southern Cameroon National Council (SCNC) a échoué dans ses revendications indépendantistes, devant la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples. Cette pétition a été rejetée en 2009 par la Commission, qui en a appelé à un dialogue constructif entre les parties. Le Royaume-Uni encourage toutes les parties à accepter et à s’appuyer sur cette recommandation, pour construire un futur stable et prospère pour tous les Camerounais».

La Grande-Bretagne reconnaît le référendum de 1961 au Cameroun. «En ce qui concerne l’initiative de M. Sam Egbe au sujet de l’indépendance, il est important de souligner, au premier abord, que le Royaume-Uni reconnaît les résultats du referendum organisé en 1961 par les Nations unies sur les territoires sous mandat britannique en Afrique. Les deux régions qui constituent le Southern Cameroon ont accepté de devenir une partie du Cameroun francophone», rappelle Tobias Ellwood.

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Cette position justifie les raisons de la fin de non-recevoir infligée, le 8 septembre 2017, par la Reine Elisabeth II d’Angleterre, à des représentants du mouvement sécessionniste réclamant la partition du Cameroun. En effet, ces derniers n’ont pas pu être reçus au palais de Buckingham, comme ils le souhaitaient.

Tobias Ellwood souligne la proposition de sortie de crise faite par la Grande Bretagne, «nous en avons appelé à l’arrêt de l’usage de la force par les différents protagonistes, à l’obligation de respecter les droits de l’Homme, et à l’utilisation des voies légales pour la résolution de cette crise. Nous en avons également appelé au dialogue pour un retour à la normale dans les deux régions».

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Dans la même veine, le président de la république a ordonné il y a quelques jours l’arrêt des poursuites judiciaires contre les détenus de la crise anglophone pour apporter l’apaisement. « Cette décision, qui s’inscrit en droite ligne des multiples mesures déjà prises par les pouvoirs publics, pour apporter des réponses aux préoccupations exprimées par les ressortissants de ces deux régions, procède de la volonté inébranlable du chef de l’Etat de rechercher en tout temps, des voies et moyens d’une résolution pacifique des crises, grâce aux vertus de la tolérance, du dialogue et de l’humanisme », indiquait le communiqué signé du Secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh et rapporté par Lebledparle.com.

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