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Après le Cameroun, Human Rights Watch violemment critiqué en Côte d’Ivoire

Human Rights Watch

Les plans de l’organisation humanitaire, Human Rights Watch, interrogés et devoilés  par la presse africaine au Cameroun et en Côte d’Ivoire.

Human Rights Watch
illustration (c) Droits reservés

Exclusivité Agence de presse panafricaine

« Les récents incidents de Ngarbuh, dans le Département du Donga-Mantung, Région du Nord-Ouest du Cameroun, pose la question essentielle sur la méthodologie d’investigation de Human Rights Watch—HRW. Cet épisode dans l’activité terroriste des Ambazoniens interroge aussi sur l’agenda caché de cette Organisation humanitaire(?). Et met à nu l’aigreur-haineuse de Ilaria Allegrozzi qui croyait tenir sa revange sur le gouvernement qui l’avaient interdite l’entrée au Cameroun depuis Avril 2019. Raison? Défaut d’observateurs.

En effet le 14 Février 2020, un accrochage a eu lieu entre les terroristes-sécessionnistes et sept éléments des Forces de Défense et de Sécurité—FDS—en mission de reconnaissance à Ngarbuh, fief-tampon des terroristes. Au terme de cet échange de tirs, cinq civils, victimes collatérales dont 1 femme et 4 enfants, vont perdre la vie suite à l’explosion d’une citerne pleine d’essence de contrebande appartenant à ces terroristes. HRW va déplacer le récit. Gonfler le nombre de victimes.  Et crucifier l’armée Camerounaise.

Coupable désigné

Sans aucune vérification des faits, la secte HRW va attribuer les conséquences malheureuses de cet affrontement aux FDS. Le coupable ainsi désigné, les médias, l’ONU, le HCR, et les ONGs-appendices-locales, vont se faire le devoir de relayer cette agit-prop dans l’opinion publique. En chœur, ils accusent l’armée d’avoir massacré 22 civils. Vieille technique de communication-préparatoire à une guerre qui a marché en Irak, Lybie, Côte d’Ivoire, au Soudan, et ailleurs. Objectif? Flamber l’indignation et exiger une enquête des Nations Unie—D’ailleurs très souvent biaisée intentionnellement afin de donner les arguments pour une intervention militaire occidentale et faire main-basse sur les réserves naturelles de la nation-cible.

Detoh Letoh confond les experts de l’ONU alliés de HRW

HRW aime compter les morts. Le bombardement le 17 Mars 2011 du marché Siaka Koné à Abobo servira de prétexte à cette organisation et aux autres membres du gang des ONGs étrangères—Amnesty International, FIDH, pour construire le mécanisme de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Ces sectes-humanitaires-occidentales soutiendront que ce marché avait été bombardé à l’aide d’un canon 120 mn entraînant la mort d’au moins 25 civils et fait une quarantaine de blessés.

Suivant ainsi les pas des experts de l’ONU qui avaient non seulement divulguaient cette information, mais affirmaient que l’obus avait été tiré depuis le camp de gendarmerie d’Akouedo. Cette thèse sera émiettée à la CPI par le Général Detoh Letoh, ami de Alassane Ouattara, de Fatou Bensouda, et témoin à charge contre Gbagbo. Il démontra qu’un bombardement au mortier depuis le camp d’Akouedo sur ce marché était ‘techniquement impossible.’ Il expliqua. Vu ‘la portée de ce mortier et la proximité du marché avec le camp, la cible allait être ratée.’  Poursuivant le démantèlement de la construction mensongère de l’ONU, il dit. ‘Si des mortiers de 70mm devaient être tirés à partir du camp commando, ça n’aurait pas atteint son objectif. Parce que la distance qui sépare le camp du marché est au-delà de la portée du mortier.’

Mettant à mal l’expertise de l’ONU vendue par les ONGs, Letoh précisa que les immeubles dans les alentours constituaient un véritable obstacle à une telle manœuvre. En ce qui concerne l’impact-terrain, il éclaira la Cour que la furie des obus sur ‘ce marché l’aurait rasé.’ Ce qui n’avait pas été le cas. En plus, aucun impact physique comme des cratères, n’avait été constaté après ce fameux bombardement. Cette clarification du Général Detho mis à nu le rapport des enquêteurs des Nations unies qui affirmaient que six tirs auraient été initiés ‘à partir d’un camp militaire des Forces de Sécurité.’

Si ces obus avaient été tirés avec l’arme incriminée, on se serait attendu à voir des cadavres mutilés, des membres manquants ou éparpillés sur le sol, des victimes avec des têtes partiellement arrachées de leur corps, ou des membres encore attachées au corps par la peau seule, des cadavres d’enfants ou autres horreurs. Rien de tout cela n’a été visible. Pourtant, ce bombardement fut l’une des pièces maîtresses qui ont amené le Président Gbagbo à la CPI—Cette Cour pour Nègres insoumis.

 ‘Le Monde’ perd contre Gbagbo. HRW se tait

Ce montage antiGbagbo n’était pas le premier. Au lendemain de la présidentielle de 2000, les media institutionnels, HRW et Cie avaient fait endosser au couple présidentiel Ivoirien la responsabilité du charnier de Yopougon. Au menu de leur acharnement contre les Gbagbo, ils accusent la Première Dame Simone Ehivet d’être la patronne des escadrons de la mort tuant les Musulmans-ouailles de Alassane Ouattara.

Le Monde—journal de référence Français—, marchand de malheur, embrassa cette ligne mensongère dans ses numéros des 8 et 20 Février 2003. L’un titra, ‘Côte d’Ivoire: enquête sur les escadrons de la mort.’ L’autre, ‘Le rôle-clef des gardes du corps du couple présidentiel. Légaliste, Gbagbo porte plainte en France pour diffamation. Par arrêt en date du 5 Avril 2006, la Cour d’Appel de Paris, 11è Chambre, condamne Jean-Marie Colombani, Directeur de publication du Le Monde et de sa version online lemonde.fr pour avoir publiquement diffamé Le Président Gbagbo et son épouse. Depuis lors la presse n’a plus jamais parlé d’Escadrons de la mort. Et HRW a ravalé ses vomissures.

Ngarbuh, Une fiction écrite depuis Nairobi

Cependant, HRW ne perd en rien son expertise dans la rédaction des rapports manipulés, truffés de contre-vérité et incitant aux conflits. La dernière en date est celui de Ilaria Allegrozzi. Un document à charge contre l’armée Camerounaise. Une fiction écrite depuis Nairobi. Sans investigation. Sa seule source d’information étant Ford Yacoubou. Un terroriste de l’Etat virtuel d’Ambazonie.

L’arrestation de ce dernier par les Forces de Sécurité est une aubaine pour les renseignements généraux. Son téléphone, un filon d’or.  L’exploitation de ses conversations via WhatsApp établisse un lien étroit entre Ilaria et ce tueur. Pour étoffer son roman qu’elle fait passer pour un rapport sur les violations des droits humains au Cameroun par l’armée, elle n’eut pas l’imagination fertile. Elle demanda simplement à Yacoubou de lui fournir toute information pouvant compromettre cette institution. Quitte à en fabriquer. C’était donc peu demander à cet expert-sécessionniste en manipulation des images et montage-vidéos.

Convaincue qu’elle avait assez d’ordures contre le Cameroun, elle publie sur son compte tweeter relayé sur le site de Human Rigths Watch, que ‘les meurtres de civils, y compris d’enfants commis dans des conditions horribles, sont des crimes odieux qui devraient faire l’objet d’enquêtes effectives et indépendantes et leurs responsables devraient être traduits en justice.’ Le communiqué du Ministère de la Défense du 17 Février 2020, réfutant preuve à l’appui l’argument du massacre soutenu sans élément probant par cette mauvaise romancière, la dézingue. Affolée, elle déclare. ‘Nier que ces crimes aient été commis ajoute encore au traumatisme subi par les survivants et ne fera qu’encourager les troupes gouvernementales à commettre d’autres atrocités.’ Son acharnement justifie une quête non-avouée d’une intervention impérialiste au nom de “l’humanitarisme.” Un moyen subtil pour déstabiliser ce pays-porte-d’entrée dans le Golfe de Guinée afin de satisfaire les pilleurs du Continent.

Mort subite d’un rapport à charge

Mais le rapport meurtrier sur lequel Iliari s’appuie, ne résiste pas au temps. Sa mise en miettes par les Camerounais quelques heures après sa publication oblige HRW à le retirer de sa plateforme. Puis silence! Incapable de produire les images satellites d’avant et après la fameuse ‘attaque’ dont elle se targuait de détenir. Sa technologie spatiale infaillible avait tout simplement craqué sous la pertinence des analyses déconstruisant ses preuves évidentes(?), accablantes(?), et irréfutables(?), mais inexistantes.

Crimes cachés de HRW

Les preuves presque jamais prouvées de HRW sont très souvent doublées de l’impasse qu’elle fait sur les crimes des terroristes et des rebelles. Le 16 Février 2020, deux jours après l’incident de Ngarbuh, les terroristes-Ambazoniens font irruption au petit matin à Mbui-Mbem, Arrondissement de Nwa, Département du Donga Mantung dans le Nord-Ouest du Cameroun. Puis Assassinent Yusufa Kafoi, ses fils Hassan Yusufa Kafoi, Issa Yusufa Kafoi, et Adamu Yaya Djibo. Hurera Abdu, Halima Yusufa et Muktaru Suie s’en sortent blessés.

Pour signer ce carnage, ils incendient 31 habitations. Mais HRW ne mentionne aucun mot de cette boucherie dans son rapport. Les organisations humanitaires(?)complices sont aussi muettes—Aucune condamnation ni indignation. Pas plus pour le massacre de Galim, Département des Bamboutos, Région de l’Ouest, lorsqu’une brigade de gendarmerie avait été attaquée le 8 Mars 2020 par des tueurs que certains attribuent au belliqueux Kamto. Inutile de s’étonner du silence de HRW et Cie. C’est leur rituel depuis l’implantation de Boko Haram au Cameroun.

Quelques années en arrière, ces ONGs habituées aux comptabilités macabres, ont fait un décompte partial en Côte d’Ivoire. Ils ont attribué au conflit Ivoirien 3 000 morts. Ce chiffre ‘a été évoqué pour la première fois par les organisations des droits de l’homme comme étant le nombre des victimes du génocide de Duékoué…et c’est France 24, par la suite, qui a réussi à faire passer ce chiffre comme étant celui de l’ensemble des victimes du putsch électoral et militaire de 2011.’ Révélait Tino Xada. Un observateur de l’échiquier politique Ivoirien. Puis l’AFP en a fait son mantra. ‘A l’analyse, ce chiffre de 3 000 morts de la crise post-électorale ne repose sur aucune réalité, voire sur aucune statistique rigoureusement établie. C’est un chiffre visiblement préétabli, donc artificiel et prémédité, sorti des officines des forces dominantes du monde pour justifier les interventions militaires Françaises et onusiennes programmées d’avance en Côte d’Ivoire comme il a été donné de le voir dans plusieurs autres contrées de notre planète.’ Ecrivait Lazare Koffi Koffi, ex-ministre Ivoirien.

Le rapport de la ‘Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation’ (CDVR) initiée par Ouattara, et présidée par l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, va bousculer les normes et donner raison à Koffi Koffi. Il révèle plus de 16 000 morts. Paniqué, Ouattara interdit que les résultats de l’enquête de la CDVR soient rendus public.

Il faudrait dans ce chiffre macabre compter les jeunes patriotes spontanément mobilisés dans les rues et à la présidence pour se constituer en bouclier humain entre le Président Gbagbo—vainqueur des présidentielles 2010—et les forces-criminelles Françaises de La Licorne et de l’ONU. HRW très engagée(?)dans les droits humains(?) n’a pas interrogé Ouattara sur ces atrocités. Ni questionner l’ONU et la France sur le massacre de ces patriotes. Pire, alors que plusieurs observateurs et analystes attribuaient à Ouattara le génocide Wé à Duékoué, HRW est sortie des rangs. Il a annoncé le chiffre de 500 morts sur une période de quatre mois, majoritairement imputables à ‘des forces fidèles au Président Gbagbo.’

A la CPI, Bensouda s’est accrochée au chiffre de 3000 morts. Au Président Gbagbo, elle a attribué 166 personnes qui auraient été assassinées pour se maintenir au pouvoir. Que sont devenus alors les 2834 restants? Bensouda est muette. HRW aussi. Cet accordéon de chiffres est intéressant parce qu’il montre la partialité des institutions judiciaires et des ONGs. Ils ont eu la meme attitude lorsque le rapport de la première Commission Nationale d’Enquête mise sur pied par Ouattara au lendemain de son sacre par ses amis impérialistes. Rendu public le 10 Août 2012 ce rapport comptabilisait 3 248 morts dont ‘1 452 morts imputées au camp Gbagbo, 727 au camp Ouattara et 1 069 non attribuées à un camp ou l’autre en raison de problèmes d’identification des victimes.’

A propos de ces morts oubliés ou du surplus non-attribué à Gbagbo, HRW ne s’interroge pas. Elle ne questionne pas Ouattara. Elle n’interpelle pas la France ni l’ONU qui ont bombardé à grande échelle ce pays. Et qui ont aussi héliporté et implanté des rebelles à Abobo pour attaquer l’Administration Gbagbo. Les questions intelligentes, HRW n’en a pas besoin. Son ennemi c’est Gbagbo. Le reste ne compte pas. Ils ont réussi à ‘sortir Gbagbo et installer Ouattara.’ Comme a dit Nicolas Sarkozy.

Pénurie de questions d’investigation

En fin de compte, lorsqu’on scrute attentivement les preuves documentaires et les enquêtes de terrain des attaques terroristes au Cameroun et rebelles en Côte d’Ivoire, et que l’on les compare aux allégations faites à travers les médias occidentaux et dans les rapports des ONGs comme HRW, les irrégularités troublantes émergent. D’une part, leurs affirmations sont fausses et exagérées. D’autre part, lorsque ces affirmations sont placées dans le contexte historique de ces conflits, elles intègrent un schéma clair de distorsion de la vérité et de désinformation. Ceci à des fins politiques.

HRW devrait fermer boutique

C’est pourquoi les images brutes prises sur les théâtres des opérations et les données chiffrées, contredisent de très loin certaines de leurs affirmations qui s’appuient sur des témoins fictifs et des ‘activistes’—un terme bidon en soi—anonymes.

C’est le cas avec l’armée Camerounaise. Accusée de barbarie par les ONGs humanitaires(?), elle récolte lauriers, félicitations et gloire à travers le monde. Lors de l’opération Flintlock 2020 organisée par les Etats Unis et rassemblant les meilleurs corps d’élites du monde, le Bataillon d’Intervention Rapide—BIR—a eu la reconnaissance mondiale. Au terme ‘des différents exercices, testé, mesuré et comparé,’ le BIR a été reconnu comme ‘le plus puissant, le plus fort, le plus rapide, le plus stratégique, le plus adapte dans les situations complexes…’  A ce titre, le BIR a été retenu comme le meilleur corps d’élites du monde malgré ses carences en équipements.

Emerveillé, le Président Tchadien, Idriss Deby Itno a déclaré. ‘Si tous mes militaires étaient seulement le BIR même les Etats unis d’Amérique je n’allais pas avoir peur d’eux pour les affronter.’ Venant d’un officier supérieur qui a fait sa cuirasse dans les guerres, même étant à la Présidence, ça devrait éclairer HRW et les ennemis de l’Armée Camerounaise dont le professionnalisme n’est plus à démontrer.

Professionnalisme reconnu dans sa mission de maintien de la paix en RCA par l’ONU, quand elle veut bien voir ce qui est juste et vrai. Le Secrétaire Général des Nations Unies a par l’entremise du Sénégalais Mankeur Ndiaye, son Représentant Spécial pour la RCA et Chef de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en RCA, félicité le professionnalisme d’une part, et salué de l’autre, le grand humanisme dont font preuve les soldats Camerounais pour sécuriser et redonner de l’espoir au peuple Centrafricain. HRW devrait à l’épreuves de ses mensonges toujours ruinés, fermer boutique. Mieux, les personnes qualifiées devraient l’aider dans ce sens pour éviter d’autres conflits et morts inutiles. »

Pour approfondir :   Lutte contre Boko Haram : Le Cameroun pourrait acquérir du système antiaérien russe Pantsir-S1


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