Jean Foumane Akame fait partie des signataires de la motion de soutien de la région du Sud à l’endroit de Paul Biya, faisant de lui leur candidat à la prochaine élection présidentielle. LeBledParle.com vous propose ce qui peut advenir comme sanction au regard des textes encadrant le Conseil Constitutionnel.

Dans l’édition du Trihebdomadaire « L’œil du Sahel », parution de ce lundi 28 mai 2018, LeBledParle.com a appris que Jean Foumane Akame, membre du Conseil Constitutionnel a signé une motion de soutien de soutien des élites de la région du Sud intitulé : le Sud a choisi son candidat : c’est Paul Biya », publié vendredi 25 mai 2018 dans les colonnes du quotidien à capitaux publics Cameroon-Tribune. Les textes qui encadrent le Conseil Constitutionnel exaltent l’indépendance de ses membres vis-à-vis des partis politiques, associations partisanes ou syndicales, a également prévu les sanctions en cas d’émancipation de ses membres.
L’article 18 de cette loi du 21 avril 2004 a prévu en cas de dérapage d’un membre « Le conseil constitutionnel statuant à la mojorité des deux tiers de ses membres peut d’office ou à la demande de l’autorité de désignation, mettre fin, au terme d’une procédure contradictoire, aux fonctions d’un membre qui aurait méconnu ses obligations, enfreint le régime des incompatibilités ou perdu la jouissance de ses droits civiques et politiques, conformément aux modalités fixées par son règlement intérieur ».
En guise de rappel, Pauline Biyong en octobre 2011, alors membre d’Election’s Cameroon (ELECAM) avait été épinglé dans une affaire de marché publics d’affichage publicitaire concernant la campagne présidentielle de Paul Biya et avait été limogé pour garantir la crédibilité de l’institution en charge de l’organisation des élections au Cameroun.
Va-t-on aussi limogé Jean Foumane Akame du conseil constitutionnel pour garantir la crédibilité de cette institution qui va jouer un rôle majeur dans les différents processus électoraux de cette année 2018 ? Affaire à suivre !