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CAMEROUN : Ces célébrités décédées en 2014 (images)

AtebaEyene
Charles Ateba Eyene lors d'une marche du Club Ethique en 2008 Photo: (c) Cameroon-info.net

AtebaEyene

En 2014 au Cameroun, de nombreuses personnalités ont tiré leur révérence. Ils sont entre autres, chanteurs, journalistes, écrivains,  hommes politiques ou encore sportifs et auront à leur manière, marqué leur temps. Lebledparle.com marque un temps d’arrêt.

 Le monde du sport frappé durement

sportif

La famille du sport a été endeuillée à plusieurs reprises. Il y’a d’abord le décès du président de la Fédération camerounaise de Cyclisme, Moustapha Dogo, survenu le 8 octobre à l’hôpital de la CNPS de Yaoundé à la veille du grand Prix Chantal Biya. Le défunt avait été élu en mai 2013 à la tête de la Fédération. Le 23 Aout en Algérie décède Albert Ebossé.  L’attaquant Camerounais décède lors de la rencontre opposant son club la JSK à l’USM d’Alger. Un décès qui va susciter d’énormes polémiques. Selon l’autopsie des médecins Algériens, Albert Bojongo Ebossé, serait décédé d’un traumatisme crânien suite à un projectile reçu sur sa tète. Quatre mois après, le résultat d’une autopsie effectuée par le Cameroun remet en cause le premier rapport d’autopsie de la partie Algérienne et parle d’une agression brutale. Le 15 octobre on apprend avec grande surprise, le décès de Valery Mezague décédé dans sa chambre à Toulon en France. Ce compatriote a eu un début prometteur en équipe nationale du Cameroun. Flamboyant à la coupe des confédérations de 2003 en France, il sera malheureusement éloigné quelques temps plus tard des stades par un accident de la route, fin juillet 2003, dans lequel il est grièvement blessé. Valéry Mézague s’était engagé en début de saison avec le Sporting Toulon Var, en CFA2.

Les Artistes décédés en 2014

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La grande fâcheuse aura aussi enrôlé en 2014 plusieurs artistes. Le Cameroun perd en 2014 l’un des artistes-musiciens les plus engagés, en la personne de Lapiro de Banga. De son vrai nom Lambo Pierre Roger, l’auteur des titres à succès « No Make Erreur », « Mimba Wi » ou encore « Kopnii » avait été condamné en septembre 2008 pour pillage en bande, attroupement et obstacles sur la voie publique. Dinga man était aussi un artiste engagé, d’ailleurs il a été un acteur majeur pendant la période trouble du début des années 90. C’est le 02 septembre 2012 après sa sortie de prison qui s’exile aux USA avec sa famille et décède le 16 mars 2014 à l’âge de 57ans. 2014 c’est aussi le départ de trois autres mastodontes de la musique Camerounaise : D’abord, Joe Etondey le 19 avril puis Bella Njoh le 27 mai 2014 et le célèbre pianiste Mekongo président, auteur des titres à succès « Abolege », « Karema », dans les années 80 décédé le Samedi 11 octobre. Le 24 juin Koulibaly System quitte la scène. Il décède des suites d’une longue maladie à l’hôpital Laquintini. Décédé à la fleur de l’âge, le plus ivoirien de tous les camerounais  de part son accent et la maitrise du vocabulaire ivoirien était comédien et animateur à la radio et télévision Equinoxe.

Les médias pleurent aussi leurs collègues.

Journaliste

 Nzinga Amougou, journaliste au quotidien à capitaux public, Cameroon Tribune. Au moment de son décès il était le chef du service international du journal de la rue de l’aéroport. Roger Ngatchou, il officiait du coté de Canal 2 infos, et était entre autre enseignant d’université et promoteur de Camer Foundation, organisme qui décerne les awards aux personnalités qui se sont distinguées au courant d’une année. Décès le 29 Novembre, d’Anne Nsang Kwain, ancienne journaliste de la CRTV. Elle était en service au Centre d’information des Nations Unies à Yaoundé. Plus récemment encore, Noé Njebet Massoussi, l’ancien journaliste au quotidien Le Messager et secrétaire général du Syndicat National des Journalistes du Cameroun est décédé le 29 décembre 2014 à la porte de l’année 2015. Il était proche des médias, tel censeur, un policier, lui c’est Joseph Befe Ateba, l’évêque du diocèse de Kribi décédé le 4 juin dans un hôpital en Afrique du Sud des suites de maladie, était le président du Conseil national de la communication (CNC).

Bilan très lourd dans le milieu politique.

prisonier

Tout d’abord les morts de « l’opération épervier ».Quelques personnalités arrêtées dans le cadre de l’opération épervier ont connu la mort en 2014. D’emblé Mme Catherine Abena décédée le 19 mars, à l’hôpital de la caisse.  L’ancienne secrétaire d’Etat au ministère des Enseignements secondaires  était présumé coupable de détournement de deniers publics d’un montant de 250 millions de F CFA, avec neuf autres coaccusés. Professeur des lycées d’enseignement général à la base avait entamé une grève de la faim  pour s’insurger contre son incarcération et les faits qui lui étaient reprochés, ce qui la conduisit à l’hôpital. Elle meurt sans toutefois être situé sur son inculpation. Décès le jeudi 08 mai du ministre Henri Engoulou. L’ex-ministre délégué auprès du ministre des Finances, en charge du Budget avait été interpellé le 08 janvier 2010 et entendu à la direction de la police judiciaire du Centre avant d’être placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Yaoundé cinq jours après, dans le cadre d’une enquête sur des détournements de deniers publics. Le préjudice qui a conduit Henri Engoulou en prison porte sur une affaire qui l’opposait lui ainsi que Polycarpe Abah Abah (ex-ministre de l’Economie et des Finances), l’avocate Lydienne Eyoum, et consorts à l’Etat du Cameroun et au ministère des Finances. Il est reproché à ces différents acteurs le détournement de deniers publics estimés à 1,077 milliard de F CFA, de la somme totale de 2.155 milliard de F CFA reçue de la BEAC et destinée au Trésor public. Il ne verra pas l’issue de son procès dans le cadre de l’opération dite « épervier ». Enfin il y a JEROME MENDOUGA, décédé le samedi 15 novembre. L’ancien ambassadeur du Cameroun aux USA était en détention provisoire depuis plus de six ans dans le cadre d’une affaire de détournement de deniers publics. Sa dernière audience au Tribunal criminel spécial remonte au 14 octobre dernier. Jérôme Mendouga avait été écroué à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui le 15 avril 2009 dans le cadre de l’affaire dite Albatros, du nom de l’achat foireux d’un avion pour les déplacements du président de la République du Cameroun. Il était reproché à cet ancien ambassadeur – mandataire de l’Etat du Cameroun pour les négociations avec la firme Boeing – d’avoir détourné des deniers publics d’un montant de cinq millions de dollars (2,6 milliards de F CFA), en complicité avec l’ancien Secrétaire général de la présidence de la République, Jean Marie Atangana Mebara, lui aussi en détention. Cette fin de parcours, qui ne lui permettra pas malheureusement de voir le verdict de son procès au Tribunal criminel spécial.

Pour approfondir :   Cameroun : Après une vidéo sur Facebook, le ministre Beti Assomo sanctionne deux sous-officiers de gendarmerie pour corruption

HommePolitique

2014, c’est aussi le décès de Clément Obouh Fegue décédé le 1er Mars à Yaoundé. Certains des biens de l’ancien directeur général  de la Société nationale des Eaux du Cameroun (Snec), de 1975 à 2002, ont été confisqués dans le cadre de l’opération épervier après sa mort. Décès le 20 octobre du sénateur Francis Kwain, quelques jours avant sa fille Anne Nsang Kwain. Il a rendu l’âme à l’hôpital central de Yaoundé des suites de maladie à l’âgé de 84 ans.

Le 21 février, le Cameroun est sous le choc, la personnalité la plus aimé du moment par les jeunes, Charles Ateba Eyene (Héros National) décède au centre hospitalier et universitaire de Yaoundé. « Tara » comme l’appelait affectueusement les intimes était un écrivain, homme politique et enseignant camerounais. Essayiste prolifique, il était membre suppléant au comité central du RDPC et enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC). Il avait à son actif  une vingtaine de publications dont les deux dernières ont fait couler beaucoup d’encre et de salive dans l’opinion publique (Le Cameroun sous la dictature des Loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux : de véritables freins contre l’émergence en 2035. Crimes rituels, loges, sectes, pouvoirs, drogues et alcools au Cameroun : les réponses citoyennes et les armes du combat.). Un mois plus tard, décès de Pius Ottou (le révolutionnaire), décédé le lundi 24 mars. L’économiste diplômé des Universités françaises, était tout comme son camarade politique Ateba Eyene, membre suppléant au comité central du RDPC. Il était aussi un observateur très averti des questions sportives.

Deux grands leaders de l’opposition camerounaise ont également tiré leur révérence. Papy Ndoumbè, de l’Union des Populations du Cameroun (UPC), décédé  le 29 janvier. Cet ancien journaliste venait de briguer un poste électif comme conseillé municipal de la commune de Douala 5ème. Abanda Kpama du MANIDEM décédé le jeudi, 30 janvier en France où il suivait des soins. Décédé à l’âge de 61 ans, il était le président de ce parti depuis 2011.

L’année 2014 n’a pas été seulement faste, mais aussi triste. On les pleure encore, et leur disparition laisse un grand vide.

© Chancelin WABO ET Yves Martial TIENTCHEU, LeBledParle.com

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