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Cameroun : Awasum Mispa explique pourquoi les femmes du MRC ont manifesté nues devant la résidence de Maurice Kamto

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Elle s’est confiée au microphone de Radio Equinoxe cinq jours après sa libération.

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 Awasum Mispa (c) Droits réservés

Le samedi 21 novembre 2020, les femmes du MRC sous la conduite présidente de l’organisation des femmes du MRC, Awasum Mispa, avaient offert un spectacle inédit au quartier Santa Barbara à Yaoundé. Elles ont marché en tenue d’Adam devant le domicile de l’avocat international.

Ces militantes réclameraient la « libération » de leur leader Maurice Kamto, assigné à résidence depuis le 21 septembre 2020.

L’ordre du commissaire

Ce qui avait valu aux manifestantes, une interpellant judiciaire. Après être sortie des geôles, Awasum Mispa donne les raisons de l’attitude incriminée : « Les policiers que nous avons trouvés sur place ont fait preuve de collaboration. Mais dès que leur boss, les commissaires sont arrivés, ils étaient très sauvages, agressifs. Les mamans étaient assises pour attendre comme nous l’ont suggéré les policiers que nous avons trouvés sur place. L’un de ces commissaires a commencé à vouloir nous brutaliser. Il a demandé qu’on nous frappe avec des matraques », explique-t-elle.

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Vu cette pression, « les mamans, frustrées, se sont mises nues. Elles étaient en colère parce que parties de loin pour venir rendre visite à leur président, elles se sont vues empêchées de le faire par les forces de l’ordre. Elles se sont mises nues pour se défendre car elles n’avaient pas d’autre arme pour ce faire », fait-elle savoir au microphone d’Equinoxe Radio.

La camarade de parti de Maurice Kamto ne manque pas ensuite de dénoncer le comportement des commissaires :« Ces commissaires n’étaient même pas gentils. Ils n’aiment pas la paix. Les mamans étaient à genoux, pleurant, suppliant pour qu’on leur accorde 10 minutes pour saluer leur président national. Mais il a refusé et décidé de chasser les mamans. Le gouvernement dit que nous avons manifesté, mais ce sont eux qui nous ont obligés à le faire », a avancé la représentante des femmes qui ne demandaient qu’à remettre des vivres à leur leader et rentrer « tranquillement », chacune chez elle.

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