in

Cameroun : avec un roman contre l’inceste, Djhamidi Bond reçoit le prix NNANGA KON 2017

Djhamidi Bond

La jeune romancière camerounaise qui dénonce plusieurs injustices faites aux femmes africaines en général et à la femme musulmane en particulier, est la première lauréate du prix NNANGA KON lancé en 2016.


Djhamidi Bond
Au centre, Djhamidi Bond recevant son prix ce samedi 21 octobre à la fondation Muna à Yaoundé – DR

Djhamidi Bond  a reçu son prix ce samedi 21 octobre à Yaoundé, un an après la présélection de ce même roman par le Club Unesco de l’Université de Yaoundé I à l’édition 2016 des Grands Prix des Associations Littéraires.

Le roman 8clos de 169 pages – deuxième ouvrage de l’écrivaine – est sorti aux Editions Ifrikiya (2016, Collection Sanaga) et navigue sur les eaux troubles de l’inceste et de la sorcellerie dans une famille musulmane.

Le huis clos se présente dans cette œuvre sous différents aspects : dans le confinement d’une concession familiale, huit personnages de prime importance s’acheminent vers une déchéance les poussant à prendre des décisions aux conséquences irréversibles. Saïd, le frère de l’héroïne, profite sans vergogne de la naïveté de sa jeune sœur pour entretenir avec elle des rapports incestueux.

Pour approfondir :   Singuila - Ay Mama, le clip officiel dévoilé (Vidéo)

La romancière a reçu les vives félicitations Du célèbre écrivain Congolais Fiston Mwanza. « Mes vives félicitations à Djhamidi Bond qui remporte l’édition 2017 du Prix Nnanga Kon. Bravo aux finalistes. Et longue vie à la Littérature », a dit le  lauréat des grands prix des associations littéraires (GPAL) 2015 dans la catégorie « Belles-lettres » avec son œuvre « Tram 83 »

Djhamidi Bond était en compétition avec Lorraine Mirèle Manga et son recueil de poèmes intitulé « Pensées cadencées » ;  Anne Rachel Aboyoyo, et son recueil de poèmes  « Les graines du Silence ».

Pour approfondir :   Qui est sourd face à Michael ? Suivez Michael Kiessou dans son Wopalilo Live Tour

Pour rappel, le Prix NNANGA KON, éponyme au premier roman écrit par un Camerounais, Jean Louis Njemba Medou, en 1932 se donne pour mission chaque année de faire la lumière sur un écrivain Camerounais, résidant au Cameroun, et ayant publié un livre d’envergure. Les auteurs doivent avoir été présélectionnés aux GPAL, qui supervisent et soutiennent le Comité Nnanga Kon.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

affiche amnesty 3 journalistes

Cameroun-Affaire des trois Journalistes : le verdict attendu ce lundi au tribunal militaire

accident train

Cameroun-Accident d’Eséka : Voici les listes des bénéficiaires de la dotation spéciale du Chef de l’Etat Paul Biya