Ngonga Daniel a été retrouvé mort, le cou tranché et partiellement dévêtu, dans une maison en construction du quartier Cité de la Paix, Bloc 13, dans le 1er arrondissement de Nkongsamba. L’enfant vivait avec son arrière-grand-père et n’avait plus donné signe de vie depuis le vendredi 31 janvier 2025, aux environs de 14 heures, après le retour de son aïeul du champ, rapporte le journaliste Riphin Ngoppe.
Inquiet, l’arrière-grand-père avait signalé la disparition de son arrière-petit-fils aux commissariats de sécurité publique et aux brigades de gendarmerie de Nkongsamba. Malgré une battue organisée par les habitants dès le soir même, ce n’est qu’au matin du samedi que le corps de l’enfant a été découvert dans les toilettes de la maison en construction, torse nu, le cou tranché, à quelques pas de leur domicile.
Les autorités locales, dont le procureur de la République, un médecin légiste de l’hôpital régional, le commissaire de sécurité publique du 3e arrondissement, ainsi que les commandants des brigades territoriales d’Eboum 1 et de Mbaressoumtou, se sont rendues sur les lieux pour les premières constatations. Sous le regard bouleversé des habitants, elles ont entamé les procédures d’enquête.
Bébé Daniel ne vivait pas avec ses parents. Son père, bien que résidant à Nkongsamba, ne l’avait pas reconnu, tandis que sa mère, vivant à Douala, l’avait confié aux soins de son arrière-grand-père. Le corps de l’enfant a été placé sous scellé à la morgue de l’hôpital régional de Nkongsamba, en attendant les conclusions de l’enquête diligentée par le procureur de la République et confiée aux éléments du commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement.
Âgé seulement de trois ans, comment un si jeune enfant a-t-il pu mériter un sort aussi cruel ? Espérons que les investigations permettront de faire toute la lumière sur cette affaire tragique et d’en identifier les responsables.