Le 15 juin 2020, Prosper Parfait Mbassi Bessala a estimé en terme d’argent au microphone de la CRTV, les dégâts matériels enregistrés à la suite de l’incendie survenu à la veille à la mairie qu’il dirige.
Le bilan chiffré
Un jour après l’incendie qui affecté la salle des actes et un important matériel à la nouvelle mairie de Monatélé dans le département de la Lékié, région du Centre, le patron des lieux avance un bilan chiffré : « Il n’ y a pas que le bâtiment qui a été consumé, il y a le matériel qui était stocké qui est complètement parti pour une valeur estimée à 80 millions de FCFA », a affirmé Prosper Parfait Mbassi Bessala, maire de la commune de Monatélé au microphone de la CRTV dans son édition de 20 heures ce 15 juin 2020.
Le soutien financier promis
Informé de l’incident, Benoit Ndong Soumeth, élite de la Lékié, est descendu sur le terrain pour porter un message de soutien à l’endroit du maire du chef de département : « Je suis venu dire à mon frère Monsieur le maire qu’il n’est pas seul. A notre niveau d’élites, dès qu’il aura géré cette situation, qu’il aura conçu ce qu’il pense pouvoir faire, il sait qu’il peut trouver à nos côtés tout le soutien », a promis le ministre chargé de Mission à la Présidence de la République.
Un feu surnaturel ?
Le bâtiment flambant neuf brûle de manière surprenante alors que les jours de son inauguration étaient désormais comptés : « Les vitres du côté façade de la mairie explosaient, je vois la fumée qui sort du milieu du bâtiment, je pense que le bâtiment est alimenté par un fil de l’arrière du bâtiment, je cours donc, je m’en vais débrancher les fils qui venaient vers le compteur », relate au microphone du confrère, Honré Mewoulou, peintre du chantier.
Une enquête à tout prix !
Pour sa part, le préfet de ce département aux neuf arrondissements a instruit l’ouverture d’une enquête pour déterminer l’origine des flammes en l’absence d’un branchement électrique : « Lorsqu’on sait que le bâtiment n’était pas connecté à l’énergie électrique, lorsqu’on sait que les ouvriers de la société adjudicatrice étaient encore sur le chantier, il y a quand même lieu de se poser les question », a soupçonné Patrick Simo Kamsu.
Affaire à suivre !