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Mort d’Adamou Ndam Njoya: Évocation du parcours de l’homme

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Le Président de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), Adamou Ndam Njoya, s’est éteint ce 7 mars 2020 des suites de maladie.

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Adamou Ndam Njoya (c) Droits réservés

C’est à 78 ans que l’homme politique passe son arme à gauche à Yaoundé. L’opposant camerounais décède  après son retour d’une évacuation sanitaire au pays de Nelson Mandela. 

A en croire plusieurs sources introduites, il y a des années que la santé du désormais défunt Adamou Ndam Njoya était devenue en dents de scie. D’ailleurs, il a été absent pendant le scrutin du 9 février 2020.

Quelques écrits

Né le 8 mai 1942 à Foumban, région de l’Ouest, l’universitaire était aussi un grand écrivain. Il a produit des écrits à l’instar de Njoya: Réformateur du Royaume Bamoun, Manuel pratique de rédaction administrative et des documents diplomatiquesLes Amo : recueil de poèmes Ndam et Raynier.

Parcours politique

Notons que c’est en 1991 que le Dr Adamou Ndam Njoya fonde l’UDC. Il demeure l’une des figures marquantes de la scène politique camerounaise pour avoir a été candidat à la présidentielle de 1992, 2004 et 2011 et en 2018 . Député de la Nation ou encore maire, il a été élu à  des fois.

Parcours administratif

Des postes de responsabilité, il en a gravi ; premier directeur de l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC) de 1972 en 1975, il fut nommé vice-premier ministre des Affaires étrangères puis ministre de l’Education nationale en 1977. Il occupa aussi le poste de ministre délégué à la présidence chargé de l’inspection générale de l’État et des réformes administratives en 1980 avant de partir du gouvernement en 1982.

Pour approfondir :   Dieudonné Essomba : « Il ne sert à rien de persister dans cette voie qui ne fait qu’aggraver les lignes de fracture entre les Francophones et les Anglophones »

La dépouille mortelle est arrivée et accueillie avec consternation par les militants et membres de la famille du défunt à Foumban, où suivra l’inhumation selon les règles de la réligion islamique.

Chapeau à ce haut commis de l’Etat, enseignant et homme politique qui laisse une famille nucléaire, politique et estudiantine éplorées !


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