L’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala est au cœur d’une nouvelle polémique. Ces derniers jours, elle a abondamment réagi aux déclarations de certains prélats de l’Église catholique, notamment celles de Mgr Yaouda Hourgo, l’évêque de Yagoua, qui a appelé de ses vœux le départ du président Paul Biya.
Dans plusieurs publications sur les réseaux sociaux, Beyala a exprimé son soutien sans réserve à ces prises de position, allant jusqu’à affirmer que « même le diable ne pourrait faire pire ». L’auteure de « Les honneurs perdus » semble ainsi avoir trouvé un nouveau terrain d’expression pour critiquer le pouvoir en place.
Interrogée par un internaute sur les raisons de ce revirement apparent, puisque par le passé elle semblait bénéficier des faveurs du régime, Beyala a répondu avec virulence. Elle a nié avoir jamais profité du système et a affirmé que sa candidature à un poste à la Francophonie avait été sabotée par le président Biya lui-même.
Une prise de position qui divise
Les propos de Calixte Beyala ne manquent pas de susciter de vives réactions. Si certains internautes applaudissent son courage et sa franchise, d’autres la critiquent vivement, l’accusant de populisme et de démagogie.
Cette nouvelle sortie de l’écrivaine vient s’ajouter à une série de prises de position controversées ces dernières années, faisant d’elle une figure incontournable du débat public au Cameroun.