Lebledparle.com, CWT
La femme de littérature déplore la situation de mendicité dans laquelle la jeunesse se trouve au Cameroun. « Ce qui est étrange au Cameroun, c’est que la jeunesse s’y meurt de faim. Des vieillards mangent et bouffent tout, le passé, le présent ainsi que l’avenir », écrit-elle.
Calixthe Beyala déplore la torture qui est souvent déployée sur les citoyens camerounais par les services de renseignement qui peut conduire à la mort comme le cas de Martinez Zogo. Cette pratique apprise chez les occidentaux n’est pas appliquée là-bas selon elle. « Nos armées doivent apprendre que les services secrets occidentaux ne procèdent jamais à la torture sur leurs concitoyens. Certes, ils apprennent ces méthodes à nos frères, mais ne les pratiquent pas. Même Guantanamo ne se trouve pas sur le territoire Américain ! C’est un lieu de non droit. Mais là encore, le Congrès américain est sur le dos des responsables américains de Guantanomo !. Lesdits prisonniers sont repartis aujourd’hui dans plusieurs pays du monde pour étouffer l’affaire. Que les autorités africaines arrêtent avec ces pratiques d’un autre temps. Que l’Afrique arrête d’être hors temps, hors sol. Justice pour Martinez Zogo », déclare l’écrivaine.
Elle a aussi dans une publication féléicité Françoise Puene pour son élection au Sénat du Cameroun. « Mes sincères félicitations à ma copine Mamie Nyanga qui a été élue sénatrice et non nommée », peut-on lire.
L’auteur de plusieurs romans à succès persiste sur l’implication du patron du groupe l’Anecdote sur la mort de Martinez Zogo. « Si Amougou Belinga et ses affiliés en sont à inventer des histoires pour empêcher les gens de parler du meurtre odieux de Martinez Zogo, cela signifie que le patron du groupe l’Anecdote a bel et bien assassiné le journaliste », écrit-elle. « Il convient de savoir que ces gens sont une vraie bande de mythomanes, rien de surprenant lorsqu’on voit l’état du Cameroun. ! Les assassins de Martinez Zogo à l’instar d’Amougou Belinga doivent rester en prison et leurs complices à col blanc, doivent les y rejoindre », poursuit Calixthe Beyala. « Le corps de Martinez Zogo se trouve encore sous scellé à la morgue. Les soutiens d’Amougou Belinga qui veulent propager la rumeur selon laquelle le corps aurait été enterré en catimini doivent arrêter leur pauvre blague. Amougou Belinga est inculpé pour meurtre et vos manigances n’y changeront rien », continue Calixthe Beyala.
Le chantage sexuel
D’après Calixthe Beyala, ses ennemis d’en face au sujet de l’assassinat de Martinez Zogo utilisent une nouvelle tentative de chantage sur sa sexualité pour la faire taire. Elle profite pour faire la mise au point. « Pour m’empêcher d’accuser leur pote sérial Killer Amougou Belinga, d’avoir assassiné Martinez Zogo, le journaliste, des clébards camerounais, payés par un ministre de la présidence selon Remy Ngono, prétendent qu’il y aurait une vidéo de moi en sale posture. Je tiens à rassurer mon public que ma sexualité, si banale soi dit en passant, ne se passe pas en Afrique, même si j’ai eu la mauvaise idée de sortir quelques mois, avec un de ces types. Sachant qu’il n’y aucune vidéo de moi, c’est de l’ordre de l’impossible, je redis à cette bande de tueurs et pilleurs des caisses de l’état, de sortir cette vidéo et de la mettre à la disposition du public ! Puisqu’il ne pourra s’agir que d’un faux, je déposerai plainte contre le ministre en question ainsi que contre ses complices ! », précise-t-elle. « Nous sommes dans l’attente de la prétendue sextape de ma personne. Ces dépravés sexuels pensent qu’on pratique les mêmes saletés qu’eux. La honte ne tue pas ces gens », ajoute-t-elle.
