in ,

Calixthe Beyala : « Certains pensent que la démocratie c’est le candidat qu’ils ont décrété »

L’écrivaine camerounaise rappelle que « dans l’essence de la démocratie, chaque citoyen est libre de voter pour un candidat de son choix, de jeter son bulletin dans les latrines s’il le souhaite, sans que son attitude ne suscite la moindre agressivité de la part de ses concitoyens qui ne partagent pas sa vision de la chose politique ».

Calixthe Beyala dans les rues de la capitale camerounaise (c) DR
Calixthe Beyala dans les rues de la capitale camerounaise (c) DR

Dans une ambiance sociopolitique électrisée par l’approche des élections présidentielles prévues en octobre prochain, Calixthe Beyala, dénonce les pratiques de certains acteurs politiques qui entravent le sens et l’essence de la démocratie au Cameroun. Dans cette sortie faite il y a quelques minutes sur sa page Facebook, la femme des lettres critique notamment le clientélisme, la corruption, la répression, le tribalisme et autres pratiques dont usent souvent certains Camerounais pour imposer leurs candidats autres.

Lire ci-dessous l’intégralité de cette déclaration :

Il est triste de constater, hélas, que nombreux sont ceux des camerounais qui pensent que la démocratie, c’est le choix du candidat par eux décrété. Ils oblitèrent à la démocratie, la liberté de choisir de chaque citoyen. Dans l’essence de la démocratie, chaque citoyen est libre de voter pour un candidat de son choix, de jeter son bulletin dans les latrines s’il le souhaite, sans que son attitude ne suscite la moindre agressivité de la part de ses concitoyens qui ne partagent pas sa vision de la chose politique.

La démocratie rythme avec liberté, choix, droit. Il n’est pas exclusif ni inclusive à un groupe de personnes. Il est ce plaisir de choisir librement ses dirigeants.

Chaque homme peut porter dans sa vie un rêve, l’idéal d’un projet de société personnel ou qu’il partage avec d’autres… Mais en aucun cas, il ne saurait obliger son compatriote à cheminer à ses côtés pour mettre en pratique ou réaliser ses ambitions, fussent-elles belles.

Si certains parmi nous en sont encore à menacer ou insulter ceux qui ne partagent pas leur opinion ou leur engouement pour untetrel candidat, alors, ils ne sont à mille lieux de participer de la liberté et de la démocratie.

Calixthe Beyala


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les populations se servent après la chute d'un camion de bière à Buea

Un camion de bière enivre tout un quartier : Retour sur cette scène spectaculaire avec Le Popoli

Paul BIYA

Idabato : Paul Biya instruit la libération de l’agent municipal, toujours en captivité