OLBIF, Lebledparle.com
L’essentiel
- Bruno Bidjang dénonce une « obsession » du MRC à l’égard de Samuel Eto’o et de la Fecafoot.
- Il qualifie les critiques du parti d’opposition de « croisade » sans preuves concrètes.
- Cette sortie médiatique intervient dans un climat de tensions autour de la gestion du football camerounais et des prochaines échéances sportives.
Au Cameroun, le débat autour de la gestion du football national continue d’alimenter les discussions passionnées, tant dans les chaumières que sur les plateaux de télévision. Cette fois-ci, c’est Bruno Bidjang qui entre dans l’arène médiatique pour prendre la défense de Samuel Eto’o, l’emblématique ancien Lion Indomptable désormais à la tête de la Fecafoot. Ses propos, relayés sur les ondes et les plateformes numériques, visent directement le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), le principal parti d’opposition du pays.
La charge de Bruno Bidjang : « Croisade obsessionnelle » du MRC ?
Selon le célèbre journaliste de Vision 4, le MRC se serait engagé dans une « croisade obsessionnelle » contre la figure de Samuel Eto’o et par extension, contre l’instance dirigeante du football camerounais. Le journaliste, souvent perçu comme proche du pouvoir, estime que les critiques formulées par le parti de Maurice Kamto relèvent d’une fixation dénuée de fondement réel et d’une volonté manifeste de nuire à l’image de l’ancien attaquant de Barcelone et de l’Inter Milan.
Dans son argumentaire, l’homme de média ne mâche pas ses mots. Il qualifie l’attitude du MRC de démarche « purement politique » et « sans aucun élément probant ». Pour le journaliste, il s’agirait d’une tentative de capitaliser sur les difficultés que traverse parfois le football camerounais pour discréditer une personnalité aussi populaire que Samuel Eto’o. Cette sortie médiatique intervient dans un contexte où la Fecafoot et son président font face à des critiques récurrentes concernant la gestion des compétitions locales, la nomination des sélectionneurs ou encore la préparation des équipes nationales.
Il est important de rappeler que le MRC a, à plusieurs reprises, exprimé publiquement ses préoccupations concernant la gouvernance du football camerounais. Certains militants du parti se sont notamment exprimé sur des sujets liés à la transparence financière, à l’équité des compétitions et à l’éthique au sein de la fédération. Ces critiques, souvent virulentes, ont trouvé un écho certain auprès d’une partie de l’opinion publique camerounaise, passionnée de football et soucieuse de la bonne gestion de ce sport roi.
La prise de position du collaborateur de Jean Pierre Amougou Belinga vient donc alimenter un débat déjà polarisé. Elle soulève la question de la légitimité des critiques formulées par l’opposition et de la nature de la relation entre le monde politique et le sport au Cameroun. Certains observateurs pourraient y voir une tentative de museler les voix discordantes, tandis que d’autres pourraient considérer que le MRC instrumentalise le football à des fins politiques.
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La charge de Bruno Bidjang contre le MRC, loin d’apaiser les tensions, risque au contraire de raviver les braises d’une controverse persistante. Au-delà du duel médiatique, la question fondamentale demeure : comment assurer une gestion transparente et efficace du football camerounais, un enjeu qui dépasse largement les clivages politiques et passionne l’ensemble de la nation, dans le pays comme au sein de sa diaspora avide de succès et de bonne gouvernance ?
