Le directeur adjoint de Vison4, Bruno Bidjang n’apprécie pas l’initiative de sa consœur d’Équinoxe TV, Dominique Audrey Onyengueleck à vouloir organiser un mouvement de boycott des artistes camerounais qui ne s’impliquent pas dans la lutte contre la crise qui sévit depuis 4 ans dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Sur le plateau de l’émission Le Zenith, sur Équinoxe TV, Dominique Audrey Onyengueleck a annoncé une campagne de boycott des artistes camerounais, réfractaire au combat contre la crise anglophone.
« Dans les prochains jours, je compte lancer une campagne de boycott total des artistes camerounais… Excepté Richard Bona et Valséro. Aujourd’hui je me réveille, je vois des slogans sur Facebook « End Anglophone Crises ». Vous n’avez pas honte ? Descendez organisez des manifestations, moi je serai devant. On va vous boycotter… ! », a-t-elle annoncé.
Une position que semble ne pas partager Bruno Bidjang qui sur Tour d’Horizon du 23 octobre 2020, s’est montré indigné des propos de l’animatrice, soutenant qu’elle veut profiter de cette situation pour faire « croire qu’elle est importante ».
« Il y a une fille qui a fait une publication sur les réseaux sociaux, disant qu’elle va boycotter les artistes. Lorsque les artistes sont dans des situations compliquées, on n’a jamais vu cette jeune fille se lever pour apporter sa contribution. Aujourd’hui elle se lève pour dire qu’elle a honte, elle va organiser un mouvement de boycott. Moi je suis curieux de voir ce à quoi va ressembler ce mouvement de boycott. Et je dis, on ne doit pas profiter d’une quelconque position pour vouloir faire croire qu’on est important. Non ! Personne ne suivra ce mouvement. Nous on va aussi organiser ici, des mouvements de contestation pour dire : Nous soutenons les artistes qui estiment qu’ils doivent rester dans leur position d’artiste, en produisant des œuvres qui peuvent divertir les populations », a-t-il répliqué.
Rappelons que depuis le 22 septembre 2020, certains artistes camerounais sont mobilisés sur les réseaux sociaux pour demander la fin de la crise dans les régions anglophones. Une mobilisation qui, pour des artistes comme Maalhox, cache de « l’hypocrisie ».