Les mêmes sources précisent à Lebledparle.com, que les victimes décédées seraient trois militaires camerounais. L’attaque meurtrière aurait eu lieu dans la nuit de mardi, entre 2h00 et 4h00 du matin. Des informations locales indiquent également que les assaillants ont emporté trois armes lourdes ainsi qu’une quantité significative de munitions.
Cette nouvelle attaque meurtrière à Hilé-Alifa semble confirmer une recrudescence de l’insécurité dans la région de l’Extrême-Nord, une zone confrontée aux assauts réguliers de la secte islamiste Boko Haram depuis plus d’une décennie.
En rappel, cet assaut intervient dans un contexte sécuritaire tendu dans la région de l’Extrême-Nord. En effet, suite à une précédente attaque meurtrière survenue le 9 avril dernier à Wulgo, qui avait coûté la vie à douze soldats camerounais, l’armée camerounaise avait intensifié ses opérations de ratissage dans la zone. Ces opérations avaient notamment permis, selon des sources sécuritaires, de neutraliser trois terroristes de Boko Haram dans la localité de Maskota. Par ailleurs, vers la fin du mois de mars 2025, le poste mixte des Forces de défense et de sécurité de Wulgo, situé au Nigeria mais dans le secteur frontalier du département du Logone-et-Chari, avait déjà été la cible d’une attaque nocturne d’éléments jihadistes lourdement armés, faisant état de douze soldats camerounais tués et d’une dizaine de blessés, d’après un bilan officiel. Ces événements récents témoignent de la persistance de la menace que représente Boko Haram dans cette région frontalière.