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Cameroun : Un fou poursuivi en justice pour avoir volé une marmite d’Okok

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Gael Bella est en détention à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui depuis plusieurs mois. Pour cause, il aurait dérobé une marmite d’Okok.

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Image d’illustration (c) Droits réservés

L’histoire nous est contée par l’hebdomadaire d’information juridico-judiciaire, Kalara en kiosque cette première semaine de décembre. Sa tenue vestimentaire délabrée et l’incohérence dans ses propos devant le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif le 23 octobre 2019, caractérisent à suffire, l’instabilité mentale de l’accusé.

« Il est reproché à ce débrouillard et débile mental d’avoir dérobé dans la cuisine d’une dame, une marmite d’Okok (légume de grande consommation) au quartier Etoudi, à Yaoundé. Pris en flagrant délit, au lieu de s’enfuir, il va plutôt demander à la propriétaire des lieux de lui servir du manioc pour qu’il déguste son plat. Choquée par ce qui lui arrivait, celle-ci va alerter les voisins. Face à la furie de ceux-ci, le mis en cause ira se réfugier dans la chapelle du quartier. Seulement, il sera très vite stoppé dans sa course. Interpellé, l’incriminé a été conduit au commissariat du 6e arrondissement de Yaoundé », relate le journal de Christophe Bobiokono.

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Selon notre confrère, M. Bella Gael a été déféré devant le parquet après quelques jours de garde à vue au commissariat. « Son séjour dans ces lieux étant émaillé d’accrochages entre lui et les autres prisonniers, il va tenter de s’évader. Mais il sera maîtrisé par l’officier de police qui assurait la garde. Gael Bella ne va pas se laisser faire. Il va mordre l’homme en tenue au cours de l’altercation qui va les opposer. Sa situation va s’aggraver. Le procureur de la République va lui coller l’infraction de violences à fonctionnaire. Incarcéré à la prison centrale de Kondengui, il a été renvoyé devant le TPI de Yaoundé centre administratif pour répondre des charges de vol simple et de violences à fonctionnaire. Le 23 octobre dernier, il a donné sa version des faits, même s’il est parfois allé de coq à l’âne », lit-on dans Kalara.

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Pour l’essentiel il a dit que les accusations retenues contre sa personne ne sont pas exactes. Il s’est présenté comme étant un sans-abri et brouettier au marché d’Etoudi. Il a expliqué avoir trouvé la litigieuse marmite d’Okok dans une maison abandonnée et non dans la cuisine de la plaignante. Il a relevé que lors de son interpellation, il a été copieusement tabassé au commissariat.

S’agissant de l’infraction de violences à un fonctionnaire qui lui est imputée, Gael Bella avoue avoir mordu le policier parce que ce dernier l’avait étranglé : « Je me défendais. J’ai des droits, même étant en prison. Les cellules du parquet dégagent des mauvaises odeurs en plus du fait que les autres prisonniers qui étaient avec moi m’ont aspergé un parfum dans le but de me sodomiser », a-t-il lâché.


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