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Bamenda : Les séparatistes activent la répression des taximen « non conformes »

A Bamenda, sur le chaudron de la crise Anglophone, les conducteurs de taxi sont désormais la cible privilégiée des combattants séparatistes. Il leur est reproché de laisser leurs véhicules peints du jaune des municipalités, au mépris des « Bleu & Blanc » à eux imposés.

Ville Bamenda

A Bamenda, sur le chaudron de la crise Anglophone, les conducteurs de taxi sont désormais la cible privilégiée des combattants séparatistes. Il leur est reproché de laisser leurs véhicules peints du jaune des municipalités, au mépris des « Bleu & Blanc » à eux imposés.

Il y a quelques temps, les séparatistes avaient interdit la circulation de véhicules de couleur jaune dans la cité capitale du Nord-Ouest. Les sécessionnistes prescrivaient alors le bleu et le blanc pour les véhicules de transport en commun, pour faire référence aux couleurs du drapeau de la République virtuelle d’Ambazonie.

Selon des sources, les premières représailles, suite à au non-respect de ces mesures ont été vécues mardi dernier, au quartier Ntarikon, dans la ville de Bamenda. « Les populations ont eu un réveil brutal hanté par les coups de feu. Des présumés combattants séparatistes ont tiré sur des conducteurs de taxi. Incendiant les véhicules à certains points », indique une source. Pris de peur, les automobilistes ont quitté daredare la zone pour des quartiers « plus sûrs ».

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Les taximen dans le piège des séparatistes

Face à la situation qui prévaut, les forces de sécurité ont rappelé aux taximen les dangers du respect de ces mesures séparatistes. Tous les véhicules arborant le bleu et blanc sont systématiquement mis en fourrière.

Comme quoi, les conducteurs se retrouvent alors entre le marteau et l’enclume. Ils ne savent à quel saint se vouer : Courir le risque de se faire tuer dans leur taxi jaune ou voir leurs véhicules saisis par l’autorité.

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Une situation qui paralyse le quotidien des populations dans ville capitale de la région du Nord-Ouest. Elles peinent à se déplacer dans la ville en raison de la rareté des taxis ; et l’absence de moto taxi interdites de circulation par l’autorité administrative depuis quelques semaines.


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