Lebledparle.com, CWT
L’information est révélée par « Le Journal de Montréal » ce jeudi 30 novembre 2017.
Dans son communiqué du 30 mai relayé par Lebledparle.com, la Commission des marchés financiers (CMF) qui mettait un terme à une levée de fonds entreprise depuis plusieurs mois auprès du public par cette entreprise, révélait que c’est le pasteur de 40 ans qui se cache derrière Gesem Forex Trading. La structure organise entre autres des conférences publiques destinées à l’« éducation financière », dont le but est « de vous révéler les secrets du plus grand marché financier mondial ».
D’après « Le Journal de Montréal », le pasteur Nouga Kamdem Dieunedort éclaboussé par ce scandal financier, a désormais élu domicile du côté du Canada pour s’échapper . « Un pasteur vedette de l’évangélisme camerounais a trouvé refuge au Québec pour échapper au scandale financier dans lequel il est impliqué en Afrique », peut-on lire dans le journal.
« Dieunedort Kamdem reconnaît à demi-mot que c’est cette affaire, largement relayée par les médias camerounais, qui l’a poussé à s’installer à Montréal à la fin de l’été », ajoute Camille Garnier le rédacteur de l’article. « J’étais à Haïti et je devais initialement rentrer au Cameroun, a-t-il expliqué. Mais nous avons connu quelques problèmes au pays et certains de mes proches m’ont conseillé d’attendre que les choses se calment. »
Au-delà de cette déclaration, le journal n’a pas pu entrer en contact avec le pasteur pour avoir plus de précision. « Le Journal souhaitait interroger M. Kamdem sur ses liens avec Gesem Forex Trading, mais n’en a pas eu l’occasion, puisque le pasteur nous a mis à la porte de son église après que nous ayons refusé de lui faire lire cet article avant publication », poursuit le journal.
Selon le même journal, le fondateur de l’église de réveil la « cathédrale de la foi » au Cameroun « a ouvert son église montréalaise dans le quartier Rosemont au début du mois d’octobre 2017 » et « il promet à ses fidèles des miracles et des prophéties lors de services religieux survoltés ».
