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Algérie-France : Tension entre Macron et le nouveau président algérien

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C’est officiel depuis quelques jours, Abdelmadjid Tebboune, ancien collaborateur de l’ex-président Abdel Aziz Bouteflika est le nouveau président de l’Algérie. L’élection de ce produit du système Bouteflika a suscité de vives controverses au sein du peuple algérien. En effet, les algériens ont manifesté en nombre durant de nombreux jours pour faire pression afin que le prochain président de la République ne soit pas issu du système Bouteflika.

 

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Abdelmadjid Tebboune (c) Droits Réservés

A la fin, c’est Abdelmadjid Tebboune qui fut élu à la tête de la présidence algérienne. Dès l’annone de la victoire de Tebboune, les algériens ont appelé à manifester pour contester son élection. Quelques dirigeants internationaux ont réagi à l’annonce de la victoire d’Abdelmadjid Tebboune. Parmi les réactions officielles, on peut retenir celle de Josep Borell Fontelles, le chef de la diplomatie européenne.

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La réaction tonitruante du président algérien 

Sur Twitter, le diplomate européen a été très bref, il dira avoir pris acte de l’élection d’Abdelmadjid Tebboune en espérant que cela puisse apporter le changement tant réclamé par le peuple algérien. Mais c’est la réaction du président français Emmanuel Macron qui a beaucoup fait parler en Algérie suscitant une certaine indignation au sein du palais présidentiel. 

Au cours d’une conférence de presse, Macron a réagi en quelques phrases à la victoire de Tebboune, sur un ton glacial qu’on n’a pas l’habitude d’entendre dans les sphères diplomatiques, le dirigeant français dira qu’il espère que l’élection du nouveau président algérien va permettre un dialogue sincère entre les autorités françaises t sa population.Alors qu’il s’exprimait en conférence de presse, Abdelmadjid Tebboune n’est pas passé par quatre chemins pour dire ce qu’il pensait des propos d’Emmanuel Macron. «Concernant le président français, je ne lui répondrai pas. Il est libre de vendre la marchandise qu’il veut dans son pays, mais moi j’ai été élu par le peuple algérien et je ne reconnais que le peuple algérien» a affirmé le nouveau président algérien qui était visiblement très remonté

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