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Affaire Martinez Zogo : Les charges s’alourdissent contre certains accusés

Au cours d’une nouvelle audience liée à l’affaire Martinez Zogo, le célèbre animateur radio assassiné en janvier 2023, le tribunal militaire de Yaoundé a requalifié certaines infractions retenues contre les accusés, après rejeté toutes les exceptions soulevées par les avocats de la défense.

Amougou Belinga et Maxime Eko Eko
Amougou Belinga et Maxime Eko Eko - DR

L’affaire Martinez Zogo était encore à la barre ce lundi 11 novembre 2024 au Tribunal militaire de Yaoundé, comme indiqué par Lebledparle.com dans un récent article. Au cours de cette audience marathon de moins d’une heure de temps, le juge militaire a rejeté les exceptions soulevées par la défense, notamment des vices de procédure, à l’instar de perquisitions sans mandat à des heures indues et sans procès-verbaux. Le tribunal a en effet jugé que ces exceptions « précoces et infondées ». Les avocats des principaux accusés ont annoncé qu’ils allaient interjeter appel de cette décision, relate RFI.

Par ailleurs, la Cour a également requalifié unilatéralement certaines inculpations retenues contre les accusés.

Jean-Pierre Amougou Belinga, patron du groupe de presse privé l’Anecdote, et Léopold Maxime Eko Eko, ex-directeur de la Direction de la recherche extérieure (DGRE) sont tous deux désormais poursuivis pour les infractions de complicité de torture. « C’est une décision qui nous tombe sur la tête », a réagi Me Ndjana Ndjana, l’avocat de Maxime Eko Eko.

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Le tribunal a par ailleurs précisé que la DGRE devra être considérée comme civilement responsable dans l’affaire de l’assassinat du journaliste, une position que ce service tente d’éviter depuis le début du procès en mars.

De son côté, Justin Danwe, le patron du commando initialement suspecté d’avoir enlevé et torturé Martinez Zogo, il est aujourd’hui accusé de complicité d’arrestation et de séquestration, complicité de torture, complicité d’assassinat et violation de consignes.

Pour justifier cette requalification, le tribunal s’est t appuyée sur ce qu’il considère comme de « simples erreurs matérielles », suite à des omissions observées dans l’ordonnance de renvoi d’octobre dernier.

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La prochaine audience est fixée au 2 décembre, où les parties espèrent entamer enfin les débats de fond.


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