Le 26 décembre 2020, le premier Président de la Cour Suprême du Cameroun a rendu une décision qui donne définitivement raison au Cameroon People’s Party (CPP) de Kah Wallah relativement à l’affaire qui opposait cette formation politique au ministère de l’Administration territoriale.
Dans un communiqué rendu public par le CPP le 29 décembre, la formation politique informe « l’opinion nationale et internationale que dans l’affaire qui l’oppose au ministère de l’Administration territoriale, le premier Président de Cour Suprême vient de donner définitivement raison au leadership actuel du parti ».
En effet, en date du 17 juillet 2018, Paul Atanga Nji, patron du commandement territorial dans une note lue sur les antennes de la chaine nationale adressée aux Gouverneurs, informait ces derniers de ce que le représentant officiel du CPP était désormais Tita Fon Samuel, personnage membre du G20 et ex — militant radié du parti.
« Cette décision a eu pour conséquence un accroissement de la répression sur les militants et sympathisants du CPP restés fidèles au leadership légal et légitime de ce dernier issu des diverses consultations internes conformes à nos statuts et à nos règlements », peut-on lire dans le communiqué signé de Franck Essi, Secrétaire général du CPP.
En réaction à cette décision gouvernementale jugée « arbitraire » par le parti, le leadership légitime et légal du CPP a déployé un ensemble d’actions parmi lesquelles une plainte devant les instances judiciaires nationales.
Lebledparle.com apprend que le 16 juin 2020, le tribunal administratif du Centre a donné raison au leadership légal et légitime du CPP à travers les trois décisions dont : « Le recours du CPP était recevable, le recours du CPP était justifié et enfin, la décision N 0000032/LMINAT/CABB du 17 juillet 2018 portant situation au sein de certains partis politiques est annulée en ce qui concerne le CPP ».
À la suite de ce verdict défavorable, le Minat avait fait appel pour que l’application de cette décision soit suspendue et a porté l’affaire au niveau de la Cour Suprême du Cameroun.
Après analyse des faits, la Cour suprême a donné raison à la formation politique d’Édith Kah Wallah.