Lebledparle.com, CWT
La classe politique camerounaise continue de réagir sur le massacre des civils le vendredi 14 février 2020 à Ngarbuh, département du Donga Mantum, région du Nord-Ouest.
Sur leur compte Facebook le mardi 18 février 2020, le président du front démocratique révolutionnaire (FDR) et le Premier Secrétaire du parti uni pour la rénovation sociale (PURS) se sont exprimé sur cette tuerie. Les deux hommes politiques condamnent cet acte qu’ils qualifient de « barbare », en emettant le vœu que la lumière soit faite dessus.
« mon parti politique cet acte de barbarie insupportable »
« J’ai appris avec une grande consternation la tuerie macabre de plus d’une vingtaine de nos compatriotes dont des enfants dans un village du département du Donga Mantung dans la région du Nord-ouest. Je condamne avec la plus grande fermeté au nom du F.D.R<<Front Démocratique Révolutionnaire>> mon parti politique cet acte de barbarie insupportable et exige que ses auteurs soient immédiatement identifiés, interpellés et remis entre les mains de la justice pour qu’ils soient jugés conformément aux lois de la république et surtout châtiés à la mesure de leur forfait », a déclaré Aimé Cyprien Olinga.
« Le PURS condamne avec la dernière énergie cet acte barbare »
« C’est avec beaucoup d’émoi et de consternation que nous avons appris la disparition de plusieurs compatriotes dans la localité de Ngarbuh, Département du Donga-Mantung, Région du Nord-Ouest. Le PURS condamne avec la dernière énergie cet acte barbare et ignoble et exige que toute la lumière soit faite sur ces meurtres et les responsabilités établies, afin que justice soit rendue à ces innocents », a écrit Serge Espoir Matomba sur sa page Facebook le mardi 18 février 2020.
Le gouvernement s’est prononcé sur cette affaire, le lundi 17 février 2020 à deux reprises. En matinée le Porte-parole de l’armée a publié un communiqué dans lequel, il expliquait les circonstances du drame en donnant au passage le bilan macabre qui a contrasté avec celui donné par l’ONU. En soirée, le ministre de la défense a publié un autre communiqué qui mettait les allégations du porte-parole de l’armée sur le bilan au conditionnel, assorti d’une menace de poursuite à l’endroit de ceux qui propagent les fausses informations sur cette tragédie.
