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Cameroun: Cabral Libii explique son fédéralisme communautaire à Dieudonné Essomba

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Après l’analyse de Dieudonné Essomba sur les concepts de fédéralisme territorial, communautaire et ethnique, Cabral Libii en fait des précisions.

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Cabral Libii (c) Droits réservés

Sur sa page Facebook le dimanche 15 septembre 2019, Dieudonné Essomba a longuement parlé des concepts de fédéralisme territorial, communautaire et ethnique.

« Dans le FEDERALISME COMMUNAUTAIRE, ses citoyens sont exclusivement les autochtones, qu’ils soient habitants dans l’Etat ou qu’ils soient ailleurs. Dans le FEDERALISME TERRITORIAL, les citoyens sont des résidents de longue date de l’Adamaoua, indépendamment de leur origine. Ici, la résidence prime sur l’origine », a affirmé le statisticien.

Sur la toile ce lundi 16 septembre 2019, Cabral Libii semble y apporter les réserves à commencer par la définition du concept clé : « Le fédéralisme communautaire n’est qu’une forme aboutie de Décentralisation. L’entité fédérée ou CTD est la Région », pose-t-il.

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Quant au fédéralisme communautaire, « La Région est une circonscription de notre identité. Un peu comme le sont déjà les communes. Car en effet, les communes sont très identitaires au Cameroun. Notre identité est la pluralité », explique le président du PCRN.

Poursuivant son analyse insiste sur le fait que «la communauté n’est pas une ethnie. Elle peut contenir plusieurs ethnies. C’est un groupe social, une collectivité ayant entre autres et alternativement (non cumulativement) en commun, un lieu, une culture, des intérêts, des caractères etc. Beaucoup d’acquis sont à préserver. C’est juste des correctifs qu’il faut faire sur certains tracés de nos circonscriptions afin d’épouser réellement nos réalités historiques et anthropologiques et appliquer désormais une franche autonomie », peut-on lire sur son poste.

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Fort de ce constat, « C’est donc le régionalisme identitaire. On ne peut pas construire l’intégration nationale dans l’exclusion ou le déni des différences. Le mariage est acceptation de la différence et communion avec elle. Sortons les « njounjou » des cages. Arrêtons l’hypocrisie. Écrivons enfin, le contrat social », a proposé le candidat à l’élection du 7 octobre 2019.

  

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