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Affaire MRC : Atanga Nji et René Sadi et autres autorités cités comme témoins de Maurice Kamto

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Maitre Sylvain Souop du collectif d’avocats en charge d’assurer la défense de Maurice Kamto et cie, a acheminé au bureau du Commissaire du gouvernement du Tribunal militaire de Yaoundé en date 30 aout 2019, la liste des témoins pour le compte des prévenus.

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Maurice Kamto, président national du MRC

Après sept mois de procédure riches en rebondissements, le Tribunal militaire de Yaoundé a enfin fixé la date butoir du procès des leaders du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), arrêtés au soir des marches blanches non autorisées du 26 janvier 2019.

Dans une liste dressée par les avocats de la défense de Maurice Kamto et transmise au juge, l’on retrouve curieusement des membres du gouvernement, des responsables des services de renseignement et de sécurité, des diplomates et autres personnalités visiblement opposées au parti de Maurice Kamto.

Nommément, on retrouve les ministres Paul Atanga Nji et René Emmanuel Sadi, le magistrat Yap Abdou, le patron de la police Martin Mbarga Nguele, le patron des services de renseignements Léopold Maxime Eko Eko, les diplomates dans les Ambassades du Cameroun en France, en Allemagne et en Belgique.

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Des choix qui laissent perplexes bon nombre de Camerounais qui suivent de près cette affaire. Sur la toile, un internaute tente d’expliquer l’acte des avocats de Maurice Kamto et cie : « En matière de stratégie contentieuse, l’objectif d’un avocat quand il appelle un témoin ce n’est pas toujours qu’il vienne dire du bien de son client. L’objectif peut être tout autre. Par exemple les mettre sous serment et les obliger soit à dire la vérité, soit à mentir sous serment, et ainsi ouvrir d’autres brèches dans la stratégie de l’accusation. Voilà un peu ce qui justifie la présence de ces personnages. En réalité, cette liste montre que les Avocats n’ont pas du tout l’intention d’aller devant le juge dire que leur client est innocent, cela ne servirait à rien, connaissant le contexte. Ils ont donc opté pour ne pas rester sur la défense et passer à l’attaque en tapant directement dans les arrières de l’accusation. Ce n’est pas eux qui vont démontrer l’innocence de leur client, mais ils vont obliger ses accusateurs à choisir entre reconnaître qu’il est innocent, et mentir sous serment et se voir eux-mêmes traîner en justice. Il y a des procès en diffamation qui vont s’ouvrir derrière. Or, ce que vous devez savoir, c’est que dans un procès en diffamation, c’est celui qui est accusé qui doit prouver qu’il disait la vérité. Donc ce qui va se passer, c’est que tous ceux qui viendront porter des accusations mensongères et en plus sous serment, vont se retrouver dans un procès parallèle pour diffamation, et là, il leur faudra apporter la preuve de ce qu’ils ont affirmé. C’est impressionnant. C’EST TRÈSINGÉNIEUX ».

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La première audience annoncée pour ce 6 septembre 2019 est très attendue par les militants et sympathisants du MRC.


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