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Cameroun : Grégoire Owona conscientise Jean Jacques Ekindi, Joshua Osih et le Cardinal Tumi

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Le verdict rendu par la Justice camerounaise ne fait pas l’unanimité dans les rangs de certains hommes politiques et religieux.

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Grégoire Owona (c) Droits réservés

Le 20 août 2019, la Justice camerounaise a rendu le verdict qui emprisonne à vie dix leaders sécessionnistes et les somme de payer une amende de « 250 milliards à l’état du Cameroun » pour les torts commis à la Nation.

Sur sa page Facebook ce vendredi 23 août 2019, Grégoire Owona s’insurge contre certaines personnalités politiques et religieuses qui remettent en cause le verdict.

Il s’agit entre autres de Joshua, leader du SDF pour qui, « le procès est une grosse farce » et autres Jean Jacques Ekindi et le Cardinal Tumi qui le qualifient de « ridicule ».

Dans sa publication dominée par des questions rhétoriques, le ministre du travail et de la sécurité sociale appelle ces Camerounais à revenir à de meilleurs sentiments et surtout à respecter la Justice qui « a fait son travail » tant les dégâts commis par ces condamnés aujourd’hui sont en nombre incalculable non sans avoir affecté plusieurs secteurs clés du pays.

Lebledparle.com vous propose l’intégralité du message de Grégoire Owona à l’endroit de Jean Jacques Ekindi, Joshua Osih et le Cardinal Tumi.

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A MM. Jean Jacques EKINDI, Joshua OSIH et à Son Eminence le Cardinal Christian TUMI

J’ai noté avec une grande déception votre analyse du verdict de la Justice relatif au procès de ceux qui ont pris les armes contre le Cameroun, notre Patrie, et qui nous font compter déjà de nombreux morts, de nombreux déplacés, des hôpitaux brulés, des écoles incendiés…. etc. …… avez-vous pensé à toutes ces familles en détresse ? avez-vous pensé à ce Cameroun qu’on veut partitionner ? Avez-vous pensé à notre économie et à tous ces travailleurs dont les entreprises sont fermées et qui ont été licenciés ? Que dites-vous à tous ceux qui ont connu le deuil, qui ont vécu les pires atrocités ?

La justice à mon humble avis a fait son travail, rien que son travail. Pourtant les voies de recours sont ouvertes et nombreuses. Le pardon existe certes mais on doit le demander. Le Chef de l’Etat ne l’a-t-il pas conseillé à ses compatriotes d’une façon générale ? Mais peut-on demander de tout oublier à ce stade ? ou de libérer avec tant de preuves réunies ? après tant de violences ?

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Dans les positions de leaders politique ou religieux que vous occupez, comment n’arrivez-vous pas à prendre le recul nécessaire et éviter de parler de façon excessive et violente de « verdict ridicule », de « simulacre de justice », de « grosse farce », … et autres excès pour embraser davantage ! Nous avons besoin de douceur, de calme et de sérénité pour construire la paix et entrer définitivement dans ce dialogue que nous implorons tous, avec une rentrée des classes sereine en Septembre pour la jeunesse de notre pays et la paix des cœurs pour tous !

Grégoire OWONA


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