M.V.Z Lebledparle.com,
Interrogée au journal Le jour en kiosque ce 26 juillet 2019, Tiriane Noah affirme qu’il faille résoudre tous les problèmes avant la tenue des élections municipales et législatives en 2020 au Cameroun.
A décrypter les propos de Tiriane Noah, elle reste dubitative quant à la tenue effective des élections législatives et municipales reportées en 2020 Parr le numéro 1 Camerounais.
« Ceux qui ont décidé d’organiser les élections en 2020 savent mieux pourquoi ils ont décidé de les reporter au moins de février. Nous ne savons pas s’ils ont tous les moyens disposition pour réaliser ces élections », déclare la vice-présidente du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun).
Toutefois, la camarade de Maurice Kamto suspecte une crise comparable à celle qui sévit aujourd’hui après la présidentielle 2018 si les problèmes n’étaient pas résolus avant l’échéance électorale.
« Par contre, ce que nous craignons, c’est qu’on organise les élections dans le mem contexte sociopolitique que celui dans lequel nous sommes retrouvés pendant l’élection présidentielle, c’est-à-dire avec les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui ne vont pas certainement participer de manière active à ces élections , avec le code électoral pour lequel nous nous battons depuis des années, afin qu’il soit révisé dans son entièreté pour que Elecam devienne un organe totalement indépendant», affirme-t-elle.
Il parait donc indispensable pour la femme politique de trouver solution aux problèmes sociopolitiques actuels.
« Mais si notre pays décide de lancer les élections avant d’avoir évoqué et résolu le problème de la crise anglophone, avant d’avoir pris en compte tous les problèmes d’amendement que nous avons proposés dans la révision du système électoral avant de résoudre la crise post-électorale que nous vivions saintement avec les leaders des parties politiques incarcérés comme les nôtres , ce sera simplement une nouvelle moquerie, parce qu’à avec les problèmes, les conditions ne seraient pas réunies pour que les élections soient crédibles », conclut Tiriane Noah.
