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Mutinerie à Kondengui : Que devient Mamadou Mota ?

Mota kondengui

Mamadou Mota Vice-président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) été extrait de la prison sous torture le 22 juillet 2019 comme le montrait les images sur la toile.

Mota kondengui
Mamadou Mota (c) Droits réservés

Des inquiétudes au sujet de son état de santé ont tout de suite suivi.

Selon Me Serge Emmanuel Chendjou, avocat au barreau du Cameroun et membre du collectif assurant la défense des prisonniers politiques du MRC et de sa coalition autour du Président élu Maurice KAMTO : « Me Menkem, Me Ndjodo et moi avons rencontré notre client cet après-midi (dimanche 28 juillet 2019 Ndlr) après beaucoup d’insistance. Nous n’avons pas pu rencontrer les autres, mais le vice-président nous a dit qu’il a les nouvelles de Serge Nana Branco et qu’il va bien. Son bras est plâtré depuis hier. La famille n’est pas autorisée à le rencontrer nous étions avec son frère qui n’a pas pu le rencontrer j’ai même rencontré le chef service mai il m’a renvoyé vers le commandant du groupement ».

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À sa suite, Me Ndjodo Crépin un autre avocat rajoute : « Dites aux familles que le président MOTA, va mieux ! C’est lui-même qui demande qu’on rassure ainsi sa famille politique ».

Une nouvelle qui enchante les militants et sympathisants : « La résistance se réjouit de ces nouvelles fraîches, car elles sont là preuve que l’indignation nationale qui s’est exprimée à la suite du traitement inhumain et dégradant infligé au premier Vice-président national Mamadou MOTA et les autres prisonniers politiques du MRC exfiltrés avec lui, a été suivi d’effets positifs, car désormais son bras a au moins fait l’objet d’un plâtrage, entre autres progrès », écrit Bibou Nissack, porte-parole de Maurice Kamto.

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Rappelons que la prison centrale de Yaoundé a été le théâtre, lundi 22 juillet 2019, d’une importante mutinerie. Des dizaines de détenus, opposants politiques et séparatistes anglophones, manifestaient contre leurs conditions carcérales exécrables, mais aussi contre le bien-fondé de leur incarcération. Tous appellent à leur libération et à celle de leurs chefs.


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