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Agression de Paul Biya en Suisse : Les chefs traditionnels crient haro

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Depuis deux semaines, les autorités politiques, traditionnelles et religieuses en leurs rangs et mérites respectifs condamnent les actes de la brigade dite anti-sardinard qui a perturbé le séjour présidentiel à Genève en Suisse.

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Chefs traditionnels autour du président Paul Biya (c) Droits réservés

Entre le 25 et le 29 juin 2019, une bande d’hommes armés se réclamant de l’appartenance à la brigade anti-sardianard (BAS) avait voulu prendre en otage l’hôtel Intercontinental de Genève où s’séjournait le couple présidentiel camerounais.

Ce comportement qui avait pour but de saboter l’image du  président Paul Biya et par ricochet celle du Cameroun a suscité tout à tour la réaction des autorités administratives politiques et religieuses.

Ce jeudi 11 juillet 2019, c’était le tour de Conseil national des chefs traditionnels du Cameroun (CNCTC) de condamner avec la dernière énergie ces actes « antipatriotes ».

Dans un communiqué lu au journal de 13 heures de la CRTV radio, le CNCTC dit avoir appris avec «tristesse les évènements malheureux qui se sont déroulés à Genève en Suisse». Pour le CNCTC, ce sont «des évènements qui sont l’œuvre irresponsable de certains compatriotes vivant à l’étranger», soulignent les signataires du document.  

Le président de la République étant l’autorité suprême d’une Nation, le Conseil rappelle à la mémoire que   «s’attaquer au Président de la République où qu’il se trouve, c’est attaquer les institutions de la République».

Partant des élections présidentielles du 7 octobre 2019 avec la victoire proclamée du candidat Paul Biya, les garants de la Culture «demandent aux Camerounais de la diaspora de toujours se souvenir de notre culture et de notre tradition dans lesquelles le respect des aînés et de la chose établie est une valeur cardinale».

S’il y avait un conseil à prodiguer à ses compatriotes  ce serait celui de  «garder le calme, faire face à l’adversité et rester mobilisés derrière les institutions de la République et soutenir les actions de développement de celui qui en est le garant à savoir le Président Paul Biya», prodigue  l’instance que préside le ministre Alim Hayatou.

Pour approfondir :   Dans un discours, la 2ème vice-présidente du MRC défie le pouvoir de Paul Biya : « nous allons gagner, nous avons même déjà gagné »


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