in

Crise anglophone : Le film du second enlèvement de Ni John Fru Ndi

Chairman

 

Le leader du SDF (Social Democratic Front) a été capturé une seconde fois ce vendredi 28 juin 2019 dans son domicile à Bamenda.

Chairman
Ni John Fru Ndi (c) Droits réservés

D’après nos sources, c’est dans son domicile à Ntaricon sis à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-0uest Cameroun que le Chairman a été pris en otage par des individus armés dont l’identité a été voilée.

Lebledparle.com apprend de la radio nationale que les ravisseurs de l’homme politique sont arrivés à bord d’un véhicule de marque Toyota. Ils ont ensuite foncé le portail et ont pénétré l’intérieur du domicile.

S’étant rendu compte que le Chairman n’éttait pas présent, ils ont contraint son  garde du corps à leur indiquer où il se trouvait. Le refus de celui-ci lui a valu une blessure par balle au niveau du pied.

Pour approfondir :   Amédée Touko à David Eboutou : « Maurice Kamto est leader d'un parti politique et non le gendarme des réseaux sociaux »

Le garde du corps affaibli, les hommes armés se sont emparé du leader du SDF pour une direction jusqu’à présent inconnue. Ils est à noter que les ravisseurs de Ni John Fru Ndi n’ont pas encore revendiqué l’acte posé.

Rappelons que le 27 avril 2019, Ni John Fru Ndi avait été victime d’un rapt des terroristes qui lui demandaient d’amener les membres du SDF siégeant au Sénat ou à l’Assemblée nationale à démissionner de leurs fonctions.

Ledit enlèvement était survenu à Kumbo dans le département du Bui au Nord-Ouest Cameroun alors que le Chairman allait assister aux  obsèques d’un député de son parti politique. Heureusement pour lui, il avait été remis en liberté des heures plus tard.

Pour approfondir :   Crise anglophone : Un bureau d’Elecam incendié au Nord-Ouest

Interviewé après sa libération, le Chairman avait déclaré avoir dit à ses ravisseurs au cours de leur discussion qu’ils « ne pouvaient pas l’intimider » et qu’il « était né avant eux ». Néanmoins, qu’il avait pris acte de leur doléance qui en réalité n’est qu’un ordre.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Paul biya et les suiisses

Cameroun : La Suisse prépare un dialogue inclusif entre le pouvoir, l’opposition et les sécessionnistes

Cabral

Cabral Libii : « Je ne pouvais pas attendre toute une vie en politique pour proposer à mon peuple la direction à suivre »