Il n y aurait donc pas eu de demande de rançon pour la libération du leader du Social democratic front (SDF), kidnappé dans la matinée de ce samedi 27 avril 2019
Selon des sources, indique Cameroon-Info, « John Fru Ndi est le plus gros client, même en terme de symbole, kidnappé depuis que cette crise a commencé. Ceux qui l’ont enlevé, en ont profité pour débattre sur des sujets plus importants que l’argent. Les séparatistes ont expliqué au Chairman, la nécessité pour les députés et sénateurs SDF de démissionner du parlement. Fru Ndi ne semblait pas être convaincu. Les deux parties ont longuement discuté. Pour l’instant, je ne peux pas vous dire les résolutions prises. C’est après ce long débat que le Chairman a été libéré » explique au journal une source qui couvre cette crise.
Le chairman Ni John Fru Ndi a été enlevé par des ravisseurs à Kumbo dans le département du Bui, dans le Nord-Ouest. Il était à la tête d’un cortège qui accompagnait la dépouille du député Joseph Banadzem, Président du groupe parlementaire du Sdf à l’Assemblée nationale. Un rapt qui a empêché sa présence à l’inhumation de l’honorable.
La démission des parlementaires SDF a toujours été exigée par les sécessionnistes. Ils avaient manifesté toujours dans la Région du Nord-Ouest au domicile de Joseph Mbah Ndam, député SDF, pour exiger en vain son départ de la chambre basse.