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Cameroun : Célestin Monga demande la libération d’Ayuk Tabe, Maurice Kamto et Cie

Kamto Maurice

Dans une publication sur son compte twitter ce dimanche 3 mars 2019, l’économiste camerounais Célestin Monga demande que le président de l’Etat imaginaire d’Ambazonie, Sissuku Ayuk Tabé, le leader du MRC, Maurice et ses compagnons de la marche du 26 janvier dernier soient libérés.


Kamto Maurice
Maurice Kamto – capture photo

Le Vice-président de la banque africaine de développement (BAD) encourage Me Ndoki arrêté la semaine dernière par les forces de sécurité et incarcérée aujourd’hui au GSO. « Economie de la honte et de la folie : ils tirent sur des manifestants à mains nues. Courage à Michèle Ndoki : brillant esprit et belle âme de ce pays meurtri, mais élégant et digne. Libérez Valséro, Sisiku Ayuk Tabe, M. Kamto, Penda Ekoka, et tous les anonymes prisonniers d’opinion », a écrit l’acteur de la société civile.

Un tribunal du Nigeria a jugé que l’extradition du leader séparatiste anglophone Sisiku Ayuk Tabe et une quarantaine de ses collègues du Nigeria en janvier 2018 est illégale et anticonstitutionnelle. Le tribunal demande qu’ils soient ramenés au Nigéria, comme l’a rapporté Lebledparle.com.

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Le Tribunal de grande instance du Centre a renvoyé au 7 mars le procès en habeas corpus en faveur de sept militants du Mrc. Le juge prononcera ce jour la libération immédiate ou non de ces personnes au rang desquelles se trouve Maurice Kamto, Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, Paul Eric Kingué, Alain Fogué Tedom et l’artsite Valsero.

Célestin Monga figure aujourd’hui parmi les intellectuels camerounais dont la dissidence, les publications et les analyses philosophiques font autorité et créent au passage de vives polémiques parfois. Le 27 décembre 1990, il écrit une lettre ouverte explosive au Président de la République, Paul Biya publié dans le journal Le Messager. Ce texte a été mal accueilli dès sa publication et qui lui a valu une arrestation avec Puis Njawé, DP de Le Messager. Les deux ont été condamné à l’époque pour six mois d’emprisonnement avec sursis assortie de 500 000 F CFA d’amende pour chacun des inculpés.

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