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Ndzana Seme : « Maurice Kamto, Cabral Libii, Joshua Osih (…) sont des pantins de Paul Biya »

Ndzana Seme

Dans un texte publié sur les réseaux sociaux ce 19 janvier l’opposant au régime de Yaoundé, Seme Ndzana, en exil aux États-Unis, affirme que les vrais opposants au « régime néocolonial françafricain » au Cameroun sont en prison ou en exil comme lui. Ainsi, Maurice Kamto et autres qui animent la scène publique sont au service de Paul Biya.


                       Ndzana Seme
Ndzana Seme – DR

« (…) Aujourd’hui Maurice Kamto, Cabral Libii, Joshua Osih et les autres sont des pantins de Paul Biya, qui se manifestent comme tels tous les jours par leur flip-flop… », écrit l’activiste politique.

Il n’y a pas de leaders opposants véritables sous le régime néocolonial françafricain

Feu Pius Njawe aimait toujours le rappeler.

Car, le véritable opposant sous cette dictature terroriste est soit dans la tombe, soit en prison, soit en exil.

Les anglophones résistants aujourd’hui, comme Abel Eyinga, Mongo Beti, Victor Ayissi Mvodo, Me Toussaint Ngongo Ottou, Charles Ateba Eyene, L’abbé Joseph Mbassi, Pius Njawe, Jules Koum Koum et d’autres hier, sont et ont été tous assassinés.

Les prisons camerounaises comptent de véritables opposants, dont certains anciens ministres et hauts fonctionnaires, les activistes de février 2008 et les anglophones, et d’autres.

les véritables opposants sont en exil, dont le capitaine Guérandi Mbara tué par le régime, Jean marc Ela qui y est mort, et beaucoup d’autres comme moi qui ont subi au Cameroun tout genre de persécution, tortures, menaces et tentatives d’assassinat pour les faire taire.

Les véritables opposants actuellement au Cameroun sont traqués, menacés, torturés et muselés, interdits de toute apparition publique en dehors des cirques que sont les débats télévisés et radiodiffusés, tous contrôlés par le régime, comme les résistants anglophones, Mboa Massok, Kah Wallah, Agbor Balla, Ayah Abine et d’autres.

Quand le régime permet à un individu de jouir publiquement des droits de la liberté d’expression au Cameroun, il contrôle cet individu chargé de jouer un rôle d’opposant pour légitimer Paul Biya au pouvoir, sous l’apparence d’une démocratie.

Ni John Fru Ndi, le militant franc maçon du RDPC qui accompagnait et présentait le nouveau président Paul Biya aux chefs traditionnels et marabouts du Cameroun anglophone en 1988, ainsi que les autres tintins qui continuent de gesticuler jusqu’à ce jour, sont des fabrications de la françafrique qui ont continué et continuent de berner les camerounais assoiffés de changement, jusqu’à ce jour.

De même aujourd’hui Maurice Kamto, Cabral Libii, Joshua Osih et les autres sont des pantins de Paul Biya, qui se manifestent comme tels tous les jours par leur flip-flop (ils disent une chose et font ou disent le contraire après), leur animation des haines tribales et leurs mensonges qui rendent les citoyens confus, divisés par tribus, désorientés et finalement incapables de parler et de se lever comme un seul homme en réponse à tout appel à l’insurrection qui, seule, renversera le régime néocolonial françafricain de Yaoundé.

Le peuple camerounais ne doit pas compter sur un leader pour une insurrection générale efficace au Cameroun.

Ndzana Seme, 19/01/2019


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