in

Cameroun/présidentielle 2018 : Paul BIYA prêtera serment ce 06 novembre

Paul Biya I do So

Le délai légal de quinze jours maximum après la proclamation des résultats sera respecté, après la proclamation le 22 octobre dernier par le Conseil constitutionnel, des résultats du scrutin du 07 octobre.


Paul Biya I do So
Paul BIYA – DR

Une Circulaire signée ce 31 octobre, du Secrétariat général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) aux démembrements du parti rappelant la date du 06 novembre comme 36e anniversaire de l’accession à la Magistrature suprême de Paul BIYA, indique que l’évènement « coïncide avec la prestation de serment du Président de la République »

A 85, le chef de l’Etat actuel le plus âgé en Afrique entamera ainsi son septième mandat qu’il mènera jusqu’en 2025, lorsqu’il aura 92 ans. Il a été tour à tour le seul maître du jeu pendant les élections de 1988, 1992, 1997, 2004 et 2011 et 2018.

Pour approfondir :   Crise anglophone: Mort d’un soldat dans l’explosion d’un engin improvisé à Bamenda

En l’état actuel des choses, une question constitutionnelle se pose : le président prêtera-t-il serment en l’absence du Président du Sénat, deuxième personnalité du pays, Marcel NIAT NJIFENDJI, 84 ans qui séjourne toujours en France en raison de son état de santé dégradant ?

La loi en la matière prévoit que l’acte du serment qui doit être signé par le Président de l’Assemblée Nationale et cosigné par les Présidents du Sénat, du Conseil constitutionnel et de la Cour suprême, se fasse en présence des membres des deux chambres du parlement réunies (assemblée nationale et sénat). 

Pour approfondir :   Samuel Youmbi Dieunedort : « le Cameroun n'est pas la chasse garde des imposteurs à la recherche de leurs intérêts personnels »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Claude ABE

Cameroun : La distance avec le pouvoir influence les positions des prélats, selon Claude ABE

paul mahel

Pour Paul Mahel : « le pays est partagé entre les « sardinards » d’un côté et les « tontinards » de l’autre »