Réaction des Etats Unis après la victoire de Paul Biya: « Nous avons constaté un certain nombre d’irrégularités… »

Le pays de Donald Trump vient de se prononcer après l’élection en grande pompe de Paul Biya pour un nouveau Mandat.

Dans un communiqué de presse rendu publique ce lundi 22 octobre, les États-Unis par la voix du Département d’Etat ( Ministère des affaires étrangères) félicitent le peuple camerounais pour les élections mais  recommande au gouvernement de respecter l’état de droit. « Les États-Unis félicitent le peuple camerounais pour les élections largement pacifiques du 7 octobre. Nous exhortons toutes les parties – y compris le gouvernement – à respecter l’état de droit, à régler pacifiquement tout différend par la voie légale et à éviter les propos haineux. » Écrit le porte parole du Département d’Etat Américain.

Les Etats Unis relèvent par contre certain nombre d’irrégularités longtemps dénoncé par des membres de l’opposition.  « Nous nous félicitons de l’amélioration démontrable de la Commission électorale camerounaise par rapport aux élections de 2011, mais nous avons constaté un certain nombre d’irrégularités avant, pendant et après les élections du 7 octobre. Ces irrégularités n’ont peut-être pas affecté le résultat mais ont donné l’impression que les élections n’étaient ni crédibles ni véritablement libres et équitables. Nous félicitons la Mission d’observation électorale de l’Union africaine pour sa déclaration préliminaire, notamment selon laquelle ‘’le cadre actuel doit être renforcé afin de préserver les principes démocratiques de séparation des pouvoirs, d’équité, d’indépendance et d’impartialité’’. »

Alors que le président Paul Biya prêtera serment dans quelques jours, les Etats Unis l’invite déjà à pense au règlement du conflit en zone anglophone « À l’issue des élections présidentielles, les États-Unis encouragent vivement les deux parties impliquées dans le conflit affectant les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun à se concentrer sur le règlement des différends par un dialogue pacifique et à permettre un accès sans entraves aux travailleurs de l’aide humanitaire. »