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Cameroun/Tribunal – Affaire des 03 journalistes : Ils sont désormais accusés de complicité de tentative d’outrage à Paul Biya

affiche amnesty 3 journalistes

Le procès des trois journalistes accusés de détention d’informations sensibles connait un rebondissement. Le juge vient de requalifier le chef d’accusation, a appris Lebledparle.com ce lundi 09 octobre.

Le 28 octobre 2014 , Félix Cyriaque Ebolé Bola, alors secrétaire général de la rédaction du quotidien Mutations et ex-président du syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), Baba Wamé, chargé de cours à l’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), et Rodrigue Tongué Journaliste à Canal 2 interntional à l’époque en service à le Messager, sont accusés détenir des informations menaçant la sécurité de l’État. Il leur est précisément reproché de n’avoir pas, courant juillet-août 2014, « averti les autorités militaires administratives ou judiciaires, d’informations de nature à nuire à la défense nationale ».  Alors que l’information judiciaire se poursuit depuis 3 ans avec de multiples reports et des changements de juge, ce lundi 09 octobre à Yaoundé, le juge Edou a requalifié l’affaire , les accusant désormais  de « complicité de tentative d’outrage au président de la république. »

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Si l’on s’en tient au chef d’accusation, les trois Journalistes Rodrigue Tongue, Félix Cyriaque Ebole Bola et Baba Wame tombent sur le coup de l’article 153 du code de procédure pénal, où on parle d’outrage. S’ils sont reconnus coupables, ils pourront écoper «d’un emprisonnement de un (01) à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20.000) à …vingt millions (20.000.000) de francs ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui outrage : le président de la République, la personne qui exerce tout ou partie de ses prérogatives ou un chef d’État étranger ». […].

Pour rappel comme le rapportait Lebledparle.com, Amnesty Search Amnesty International, Reporters sans frontières (RSF) et le Comité de protection des journalistes (CPJ), ont demandé en mars 2016, l’abandon des poursuites contre eux, « les autorités camerounaises doivent abandonner immédiatement et sans condition toutes les charges retenues contre trois journalistes accusés de n’avoir pas divulgué des informations et leurs sources », avaient écrit Amnesty, RSF Search RSF et le CPJ.

Affaire à suivre !


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