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Cameroun : la Socapalm porte plainte à France Télé pour diffamation

Le groupe France Télé

Le groupe France Télévisions, poursuivi en France par le groupe Bolloré après la diffusion d’un reportage s’intéressant à une société de production d’huile de palme dont Bolloré est actionnaire minoritaire, est également assigné pour diffamation au Cameroun pour ce même magazine, a-t-il indiqué mardi.


Le groupe France Télé
Le groupe France Télévision – DR

France Télévision, sa présidente Delphine Ernotte, le présentateur de l’émission « Complément d’enquête » Nicolas Poincaré et l’auteur du reportage, le journaliste Tristan Waleckx, ont été « assignés par la Socapalm (société camerounaise dont le groupe Bolloré est actionnaire, ndlr) devant le tribunal correctionnel de Douala » (Cameroun), a précisé le groupe audiovisuel, confirmant des informations du site Arrêt sur images.

Objet d’une assignation pour « diffamation », le reportage évoquait les conditions de travail dans une plantation de la Socopalm, avec notamment le témoignage d’un salarié présenté comme mineur.

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« Cette plainte est le fait de Socapalm, dont le groupe Bolloré est l’actionnaire minoritaire et non gestionnaire », a précisé un porte-parole du groupe Bolloré. Socapalm est une filiale de Socfin, holding luxembourgeoise dont le capital est détenu à 39% par Bolloré.

Le groupe Bolloré a déjà assigné France 2 en justice en France cet été pour la rediffusion de cette enquête qui porte atteinte, selon lui, à ses intérêts commerciaux. Il a saisi le tribunal de commerce de Paris, une procédure inhabituelle.

Dans cette procédure française, il réclame 50 millions d’euros à la chaîne pour la rediffusion au mois de juillet du magazine « Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien? », qui retrace le parcours de l’industriel breton, de la reprise de la fabrique familiale de papier à cigarettes OCB en Bretagne à la construction de son empire diversifié en passant par la reprise en main de Canal+ et sa présence en Afrique.

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Le groupe estime que l’enquête comporte « des erreurs manifestes et des diffamations délibérées qui lui portent préjudice », selon une source proche. Le groupe avait souligné n’avoir aucune responsabilité dans la gestion de cette plantation.


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