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Biographie – Calixthe Beyala, le parcours d’une dame de fer

Calixthe Biographie Calixthe Beyala parcours d'une dame de fer
Calixthe Biographie Calixthe Beyala parcours d'une dame de fer

Ce célèbre écrivain est né à Douala au Cameroun. Sixième d’une famille de douze enfants, Calixte Beyala a été marquée par l’extrême pauvreté de son milieu.

Calixthe Biographie Calixthe Beyala parcours d'une dame de fer
Calixthe Biographie Calixthe Beyala parcours d’une dame de fer (c) Dr

Elle passe son enfance séparée de son père et de sa mère originaires de la région de Yaoundé.

D’un tempérament solitaire, l’écrivain Franco-Camerounaise a grandi seule avec une sœur de quatre ans, et son aînée qui l’a prise s’est occupée d’elle. Son parcours scolaire elle débute à l’école principale du camp Nboppi à Douala. Ensuite elle prend successivement la direction du Lycée des rapides à Bangui et le Lycée polyvalent de Douala où elle aimait tout particulièrement l’étude des maths. A 17 ans elle quitte le Cameroun pour la France. Elle y passe son bac pour ensuite effectuer des études de gestion et de lettres. Avant de s’installer à Paris où elle réside actuellement avec ses deux enfants.

Calixthe Beyala a vécu à Malaga et en Corse avec son mari. Elle a également beaucoup voyagé en Afrique, en Europe et un peu partout dans le reste du monde. En plus du Français, elle parle l’Eton qui est sa langue maternelle, ainsi que le Pidgin, l’espagnol et quelques langues africaines. En 1996 elle reçoit le très prestigieux prix de l’Académie française le ‘‘Grand Prix du Roman de l’Académie Française’’.

La romancière est l’auteure d’une 20 aine d’ouvrages.

C’est le soleil qui m’a brûlée. 1987 (174p.)

Ateba a 19 ans. Elle vit chez une tante despotique depuis de nombreuses années, sage, rangée, obéissante. Cependant, cette soumission cache un tempérament de feu et «Il lui faudra se brûler à tous les soleils, à tous les feux du désir, de la coutume, de traditions sclérosées dans leurs aspects les plus oppressifs, pour enfin se découvrir elle-même … » (Quatrième de couverture)

Tu t’appelleras Tanga, 1988. (202p.)

Deux jeunes femmes ont été jetées dans la même cellule. La première, Tanga, a été entraînée dans un tourbillon de débauche et de misère depuis le jour où elle a été violée par son père et soumise à tous les excès et à tous les vices d’une société en pleine déchéance. La police veut la faire parler et elle est sur le point de mourir. La seconde femme n’est qu’un pion dans le jeu policier mais elle est loin d’être folle comme ses tourmenteurs le prétendent…

Seul le diable le savait, 1990. (281p.)

Les personnages des deux premiers romans de Calixthe Beyala n’ont rien de banal: ceux de son troisième roman sont plus troublants encore car ils appartiennent à un monde où la réalité et le surnaturel se chevauchent sans cesse. Mégri a les cheveux rouges et cette particularité physique est à l’image d’une destinée non moins étonnante….

Le Petit prince de Belleville, 1992. (262p.)

«Avec l’humour et la candeur du Petit Nicolas, la verdeur et l’aplomb de Zazie, Loukoum, le Petit Prince de Calixthe Beyala, nous donne une irrésistible chronique de la vie de Belleville. Mêlant le rire et l’émotion, c’est à travers lui toute une communauté riche en couleurs qui s’exprime, prise entre la nécessité de s’intégrer et celle de préserver ses racines». (Quatrième de couverture)

Pour approfondir :   Officiel : Jean Jacques ZE est le nouveau Directeur général de Cam 10 Tv !

Maman a un amant. Paris,1993. (352p.)

Maman a un amant donne une suite à l’histoire de la famille du jeune Loukoum, amorcée dans Le Petit prince de Belleville. Loukoum est un peu plus âgé; sa mère a repris en main les destinées de la famille et un début de prospérité permet à toute la famille de quitter Belleville et de partir vers le sud pour de brèves vacances…

Assèze l’Africaine,1994. (352p.)

«Itinéraire d’une petite Cendrillon camerounaise transplantée de la poussière de son village dans les mirages de Douala avant de découvrir les clandés surpeuplés de Paris, Assèze l’Africaine est aussi un roman de l’Afrique d’aujourd’hui, déchirée entre ses splendeurs et ses erreurs, son orgueil et sa déchéance, son passé englouti et son avenir cahotique….» (Quatrième de couverture)

Lettre d’une Africaine à ses sœurs occidentales,1995. (160p.)

«Ecrit dans un style vif et alerte [cet essai polémique … ] ne recule pas devant les mots pour se faire entendre des femmes….» (Quatrième de couverture)

Les Honneurs perdus,1996. (412p.)

«Entre Couscousville, à la périphérie de Douala, et les hauteurs bigarrées de Belleville, la route est longue, pavée d’embûches, de petites joies et de grandes tragédies. Saïda va mettre longtemps à parcourir, avec pour seule richesse son inaltérable confiance en la race humaine et son honneur qu’elle ne veut pas perdre…» (Quatrième de couverture)

***

Cet ouvrage a reçu Le Grand Prix du Roman de l’Académie Française 1996 au milieu de rumeurs accusant son auteur d’avoir emprunté certains passages à d’autres écrivains. Sous la plume de Pierre Assouline, le journal Lire compare certains passages empruntés par Calixthe Beyala avec les textes originaux qui les ont inspirés.
Voir: « L’Affaire Beyala rebondit: L’Académie Française a pris le risque de cautionner un auteur dont l’œuvre est truffée de plagiats » Lire 252 (Février 1997), pp. 8-11.

La petite fille du réverbère. Paris: Albin Michel,1998. (412p.)

A travers le récit de la petite Tapoussière élevée par sa grand-mère en l’absence de sa mère, disparue, et de son père, inconnu, Calixthe Beyala revient au plus près de ses racines. Force d’imprécation, tendresse, lyrisme, mais aussi colère et humour,La petite fille du réverbère dévoile les secrets d’un héritage – celui d’une enfance misérable dont l’auteur n’a jamais pu guérir.
Largement autobiographique, ce roman est sans doute le plus intime et le plus émouvant que l’auteur […] ait jamais écrit. (Quatrième de couverture)

Amours sauvages, 1999. (251p.)

Si Eve-Marie a quitté l’Afrique pour Paris-Belleville, c’est en pensant aux valeurs de la République française: « Liberté, égalité, fraternité ». Mais pour être libre, encore faut-il avoir un travail et un mari. Le travail, Eve-Marie l’a trouvé. Il consiste à vendre ses sublimes fesses à bas prix, d’où son joli surnom « Mademoiselle Bonne-Surprise » ! Pour le mari c’est une autre affaire… (Quatrième de couverture)

Pour approfondir :   Biographie de Serge Protais Nkomo, The Gentleman

Lettre d’une Afro-française à ses compatriotes. (Vous avez dit racistes ?), 2000. (96p.)

Les résultats du dernier sondage sur les Français et le racisme sont alarmants et dangereux. Ainsi, 70% des Français se déclarent un peu, beaucoup ou tout à fait racistes. L’écrivain Calixthe Beyala réagit et pousse un coup de gueule contre le racisme, elle qui aime la France et les Français, ses frères… (Quatrième de couverture)

Comment cuisiner son mari à l’africaine, 2000. (170p.)

L’histoire pas comme les autres de mademoiselle Aïssatou, Parisienne pure black en proie aux tourments de l’amour. Comment séduire un homme et, peut-être, le garder? La belle va prouver qu’en la matière, elle est un vrai cordon bleu…(Quatrième de couverture)


L’homme qui m’offrait le ciel
, 2007. (222 p.)

« Elle est noire, africaine, célibataire et mère d’une ado rebelle. Il est blanc, occidental, marié sans enfants. Entre eux un amour fou. Une rencontre improbable, elle qui se bat pour les déshérités, lui qui vit dans un monde de célébrités.
Et pourtant ils vont s’aimer…
L’homme qui m’offrait le ciel est le récit d’une passion absolue. Mais la passion peut-elle lutter contre les pressions sociales, le confort des habitudes et la peur de l’inconnu ? » (Quatrième de couverture).

Les Lions Indomptables. Cinquante ans de bonheur, 2010. (136p.)

« Depuis cinquante ans, l’équipe de football du Cameroun, surnommée Les Lions Indomptables, a su se forger un nom et une réputation au sein de l’élite mondiale du ballon rond. Avec quatre Coupes d’Afrique des Nations remportées et six participations à la Coupe du monde, les Lions Indomptables sont allés révéler leurs talents footballistiques sur les terrains du monde entier : du Japon à l’Italie, en passant par les Etats-Unis, l’Espagne, le Mali ou le Maroc. La richesse de cette équipe provient bien évidemment des formidables joueurs qu’elle a accueillis : l’éblouissant Roger Milla, l’athlétique Thomas Nkono, le légendaire Samuel Mbappé Leppé, le regretté Marc-Vivien Foé ou encore le génial Samuel Eto’o. Mais cette équipe talentueuse est surtout riche de ses supporters, qui l’accompagnent et la soutiennent avec une ferveur et une dévotion jamais démenties. Quand les Lions Indomptables remportent un match, c’est le Cameroun tout entier qui rugit à l’unisson pour célébrer la victoire… » (Site Albin Michel).


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