Des allégations graves secouent la ville de Sangmelima où un haut fonctionnaire d’Elecam est accusé d’avoir commis des actes d’agression sexuelle sur un mineur. La mère de la victime, un garçon de 12 ans nommé ABOUBAKAR Alan Rahim, affirme que son fils a été agressé sexuellement à deux reprises. La première agression aurait eu lieu en mars 2024, mais la famille n’avait pas porté plainte à l’époque. La seconde agression, survenue le 7 mars 2025, aurait été particulièrement violente, nécessitant l’hospitalisation de l’enfant.
Après cette seconde agression, l’enfant aurait identifié son agresseur et fourni des détails précis sur son domicile. La gendarmerie aurait alors interpellé l’accusé, mais celui-ci aurait été remis en liberté alors que l’enfant était toujours hospitalisé.
Pressions et enquête
La mère de la victime a adressé une lettre au directeur général d’ELECAM pour exprimer son incompréhension face à cette libération. Selon des informations non confirmées, le commandant de gendarmerie aurait évoqué des « pressions » pour justifier cette décision.
Une enquête est en cours pour faire la lumière sur ces accusations et les circonstances de la libération du suspect. Des associations de protection de l’enfance ont appelé à ce que toute la vérité soit établie et que justice soit rendue si les faits sont avérés.