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Abel Elimby Lobé : « Que signifie cette jacasserie des gens déjà connus pour leurs velléités ethnofascistes ? »

Elimbi Lobe KAWTAL

L’application des principes de la constitution en relation avec les populations autochtones ne cesse de susciter les analyses d’Abel Elimby Lobé.

Elimbi Lobe KAWTAL
Abel Elimby Lobé (c) Droits réservés

Dans une chronique publiée sur sa page Facebook ce dimanche 20 octobre 2019, Abel Elimiby Lobé, mène une analyse sur le préambule de la constitution : « L’État protège les minorités et préserve les droits des populations autochtones conformément à la loi ».

Lire cette chronique du l’ancien partisan du Social Democratic Front(SDF) que vous propose lebledparle.com.

C’est formidable que l’application d’un principe de la constitution gêne une seule communauté dans tout le Cameroun.

La constitution du Cameroun dont certains névrosés ont cassé les ambassades, croyant qu’avec cette sauvagerie, le président Biya, élu de la nation avec l’aide des mauvais opposants dont un certain ancien ministre et un agent de renseignements, allait tomber ; la constitution du Cameroun disais-je, dit dans son préambule que :

« L’État protège les minorités et préserve les droits des populations autochtones conformément à la loi ».

Qui sont ces camerounais que cette disposition Constitutionnelle empêche de dormir ? Qui sont-ils ?

C’est formidable !!!

Je demande depuis, qu’en vertu de cette mission dévolue à l’État, que les articles 164 alinéa 4 tiret 5 et 181 alinéa 2 tiret 5 soient reformulés pour quantifier la prise en compte des composantes sociologiques dans la constitution de la liste des candidats aux scrutins de liste comme les élections législatives et municipales, sénatoriales et régionales.

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Il s’agit de faire en sorte que tous les partis politiques œuvrent pour la consolidation du vivre-ensemble en laissant la place prioritairement aux autochtones de s’occuper des affaires publiques dans leurs terroirs tout en associant les autres compatriotes qui font la diversité ethnique de la collectivité territoriale.

Les dispositions des articles sus cités seraient reformulées ainsi :

« La déclaration de candidature mentionne la prise en compte des composantes sociologiques dans la constitution de la liste des candidats à raison de 80% au moins, arrondi à l’entier supérieur, des autochtones de la région et 20% au maximum pour la diversité ethnique de la circonscription électorale. »

Il est très préoccupant de voir que cette quantification de la prise en compte des composantes sociologiques quand un parti politique constitue sa liste de candidats dans une collectivité territoriale, heurte certains de nos compatriotes Bamiléké.

Je suis surpris de constater que les ressortissants du grand Nord ne s’offusquent pas que dans une collectivité territoriale, les autochtones soient au moins 80% des élus par une exigence de la loi qui s’applique sur tout le territoire et est opposable à tous les entrepreneurs Politiques.

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Les Bétis ne se plaignent pas de cette mesure qui préserve les droits des populations autochtones à s’occuper prioritairement des affaires publiques dans leur terroir.

Je ne vois aucun Bassa qui s’époumone à refuser que les populations autochtones d’une circonscription électorale ne soient colonisées par une communauté venu d’une autre contré du pays.

Je ne vois aucun Maka de l’Est qui prétend être autochtone à l’Ouest et qui se plaint d’être exclu des possibilités de s’occuper des affaires publiques d’une localité de l’ouest où il se serait installé et où il souhaite être élu député pour représenter la nation toute entière en commençant par représenter les autochtones Bamiléké de sa localité d’attache.

Que signifie cette Jacasserie des gens déjà connus pour leurs velléités ethnofascistes ?


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