Lebledparle.com, Marchelo TIENTCHEU
Ils figurent dans le répertoire de recherche d’Interpol. Parmi eux, l’ancien ministre des Travaux publics, Dieudonné Ambassa Zang.
C’est le journal Repères dans son édition du mercredi 2 septembre 2015qui dresse le portrait des huit camerounais les plus recherchés dans le monde. Le plus célèbre d’entre eux est sans doute l’ancien ministre des Travaux publics, Dieudonné Télesphore Ambassa Zang. Selon le journal, l’ex Mintp est « recherché par les autorités judiciaires camerounaises en vue de purger une peine ». Accusé de coaction et complicité de détournement de deniers publics évalués à 5.820.465.638 FCFA, Dieudonné Ambassa Zang exilé depuis en France a été condamné par contumace à la prison à perpétuité.
Mekongo Abega Félix Debeauplan, ancien cadre contractuel d’administration et ancien billeteur au ministère des Travaux publics est recherché par les autorités judiciaires en vue de purger une peine. Il a été reconnu coupable de détournement en complicité avec Dieudonné Ambassa Zang.
Egalement dans le répertoire d’Interpol, Kemadjou Roger, recherché par les autorités judiciaires camerounaises en vue de poursuites. A en croire le journal, il était responsable du bureau extérieur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale à Paris pendant 10 ans où près de 20 milliards de FCFA furent détournés.
Ngongo Djomo Félicité Isabelle est l’une des femmes recherchées. Accusée de détournement de deniers publics au crédit foncier, elle avait été condamnée à 30 ans de prison. Le dernier camerounais recherché par les autorités judiciaires locales est Awa Michel, il est accusé d’escroquerie.
Et puis trois camerounais sont recherchés par les autorités judiciaires étrangères. Parmi eux, Muki Elvis recherché par les autorités russes pour stockage illégal de stupéfiants, tentative de vente de stupéfiants ; Godfrey Roland poursuivi par les autorités des Etats-Unis pour fraude sur les soins ; Ndamka Ogunson est quant à elle recherchée par les autorités judiciaires de Biélorussie pour meurtre avec préméditation.
D’après Repères, il est demandé à toute personne disposant d’information sur le compte, d’en aviser la police nationale ou le cas échéant le secrétariat de l’organe international.
