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Alex Nguepi : Voici « plus de 50 établissements scolaires [qui] sont sous le contrôle des Ambazoniens »

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L’ex militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a établi une liste non-exhaustive d’écoles entièrement contrôlées par les séparatistes. 

Dans une récente  sortie, Alex Nguepi a dressée une liste d’établissements qui sont sous le contrôle des séparatistes anglophones, a appris Lebledparle. « Dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, plus de 50 établissements scolaires sont sur le contrôle des Ambazoniens. Voici les noms de quelque uns :

  • Nord Ouest, département du Boyo

Arrondissement de Bum : écoles ambazoniennes : IPS konene, IPS Kimbi.

Arrondissement de Belo : Community school Acha, Community school Achailam, community school Ntum 《( Contrôlez par la British southern Cameroon resistance force (BSCRF)》

  • Sud Ouest :

Département Fako : Community school Big Mokuta-Kombo

Département Koupe Manengouba, arrondissement Bangem : Community school Epen Debunscha

Département du Lebialem, arrondissement Alou : Community school Mmockmbie (Group :Red dragons et Fako worriors)

C’est juste un échantillon pour ceux qui doutent. »

De manière générale, « dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest, précise l’ex militant du MRC, la rentrée a été effective à 40% », du fait du « contrôle » les séparatistes de « plusieurs établissements scolaires ». « Ces écoles échappent aux contrôles de l’autorité administrative », regrette-t-il.

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Une situation qui l’amène à s’interroger sur la réelle effectivité de la rentrée scolaire pour les enfants : « Quelle rentrée scolaire pour nos enfants ? Le gouvernement dit que la rentrée scolaire a été un succès malgré l’annonce de la grève des enseignants. Si on peut d’ores-et-déjà reconnaître que dans la partie francophone, la rentrée scolaire a été effective à plus de 75%, que dire des zones anglo-saxonnes du Cameroun, notamment les régions du Nord-Ouest et du Sud Ouest ? »

Par ailleurs, Alex Nguepi déplore le fait que le gouvernement cache cette réalité aux populations : « Pourquoi cette volonté des pouvoirs publics de cacher cette réalité aux populations ? Cela montre à suffisance l’échec du Grand Dialogue National organisé en 2019 et centre les débats sur la capacité du Gouvernement à résoudre la crise du NOSO. »

Seule solution, le fédéralisme

« Si les autorités administratives sont dans l’incapacité de contrôler l’uniformisation des frais de l’APE à Douala et Yaoundé et la lutte contre les établissements clandestins, allez comprendre la difficulté qu’ils auront à lutter contre la création des écoles contrôlé par les Ambazoniens », argue Alex Nguepi.

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Selon lui, la situation pourrait changer si les autorités adoptent le fédéralisme : « Des mesures doivent être prises afin de garantir une éducation à tous les Camerounais du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est.

Sortez de vos bureaux et laissez vos discours creux truffés de menaces, l’heure est à l’action.

Les populations doivent comprendre que : seul un État régional calqué sur le model du fédéralisme permettra de garantir une éducation pour tous aux citoyens et cela passera par une autonomie de chaque région ou État fédéré dans la gestion des ressources budgétaires nationales.

Chaque région ou État fédéré, devra définir sa politique éducative et orienter la formation des citoyens dans les domaines qu’il jugera nécessaire afin de satisfaire leurs attentes et être compétitifs sur le marché de l’emploi et du développement. »


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