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Université de Yaoundé I : Bientôt une école doctorale

C’est l’une des annonces fortes faites mercredi 1er Août par le nouveau recteur de l’Université de Yaoundé I, le Professeur Maurice SOSSO.

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Le nouveau recteur en place de puis quelques semaines, était en tournée de prise de contact à la faculté des sciences de ladite institution, accompagné de ses

proches collaborateurs, composés entre autres du vice recteur, le Professeur TSOBE et du secrétaire général, le Professeur Jean Emmanuel PONDI.

Gouvernance académique normale

C’est un personnage serein, ambitieux et surtout très optimiste, qui s’est présenté mercredi matin à l’amphi 350, en face des responsables ; enseignants ; personnels et étudiants de la faculté, pour entendre leurs doléances et surtout présenter ses projets pour l’université de Yaoundé I. Et la première annonce forte est la création et surtout la mise en place d’une école doctorale dans les prochains mois.’’ Une équipe est mise en place pour réfléchir avant la prochaine rentrée’’ a-t-il précisé. L’objectif pour le recteur étant ici de séparer les formations Licences, Master 1ere année et celles des formations Master 2eme année, Doctorat, avec un accent qui sera mis sur l’accompagnement et le financement des laboratoires de recherche. Et d’autres annonces de grandes envergures seront également faites par celui qui veut désormais une gouvernance académique normalisée. ‘‘On veut une université normale’’. A-t-il fait comprendre.

Et pour atteindre cette normalisation, l’ancien Doyen de l’ex CUSS, promet une couverture d’assurance maladie pour tous les étudiants ayant régulièrement versé leur droit universitaire, qui s’élève à 50.000 FCFA. Il faut dire que 65% des droits universitaires est reversé au rectorat et 45% aux facultés. Le Pr Maurice SOSSO entend ainsi réserver une quote-part aux étudiants sous forme d’assurance. Et des négociations sont déjà entamées avec une agence d’assurance. Il a également profité pour répondre aux nombreuses doléances de ces étudiants. En promettant la création d’un espace WIFI au sein des campus pour faciliter la recherche. ‘‘Instruction a déjà été donnée au DIPD (Directeur des infrastructures, de la planification et du développement. Ndlr)’’ Une autre annonce qui a crée l’émoi chez les nombreux étudiants, est l’ouverture des restaurants universitaires des la 3eme semaine d’Octobre, et non plus en Janvier comme cela a toujours été le cas.

Sur un plan purement académique, l’agrégé en Médecine promet de revoir et même réorganiser avec l’aide des différents chefs d’établissements, le découpage de l’année académique. Jusqu’ici, l’année académique débute en Octobre et s’étale sur près d’un an, avec deux semestres et une session de rattrapage pour les deux semestres en septembre. Il souhaite ainsi revoir ce découpage pour que l’année académique puisse débuter en Septembre et s’achever en Juin, avec des rattrapages après chaque semestre. Autre projet, ca sera l’instauration d’un système d’inscription en ligne pour les nouveaux étudiants, afin d’éviter les longues files d’attentes interminables et mêmes traumatisantes pour les plus fragiles.

Pour approfondir :   Cameroun : L’enfer de la surpopulation carcérale

Yaoundé I, parmi les dernières universités

Tel un messie, Maurice SOSSO, le nouveau recteur de l’université de Yaoundé I, suscite déjà l’espoir chez les nombreuses personnes présentent ce jour, avec son désormais célèbre slogan ‘‘on peut’’, qui a été scandé par tous. A ce jour, la mère des universités camerounaises est classée 89e/1OO en Afrique et 9.584e/10.000 dans le monde, derrière les universités comme l’université de Buea. Et son souhait est ainsi de relever son statut. ’’Mon souhait est qu’en 2013 on voit l’université de Yaoundé I’. A-t-il fait savoir. ‘‘ Je ne suis pas sûr que ca marche, mais je mettrai l’énergie nécessaire’’.

En 2013, l’université de Yaoundé I abritera la réflexion sur le financement des universités d’Afrique francophone et de l’océan indien. Elle a d’ailleurs été choisie récemment comme vice présidence de ces universités. Une note d’espoir qui permettra ainsi de démonter qu’il est possible de recrédibiliser l’image de l’université mère du Cameroun, sujette à de nombreuses critiques ces dernières années.

 

 


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