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Vidéo : Il y a 6 ans, Owona Nguini soutenait qu’un intellectuel c’est celui qui critique le pouvoir

Owona Nguini Equinoxe Tv

Cette ancienne sortie du politologue sur les antennes d’Equinoxe TV le 26 mai 2013, donne sans doute raison au lanceur d’alerte Boris Bertolt qui qualifiait Owona Nguini de « Faux intellectuel »


Owona Nguini Equinoxe Tv
Owona Nguini le 26 mai 2013 sur Equinoxe Tv

La colère de Mathias Eric Owona Nguini le 17 février dernier en réaction à la critique de Boris Bertolt contraste à ce que l’enseignant pensait du rôle d’un intellectuel dans la société il y a 06 ans

Dans sa critique à Owona Nguini, Boris Bertolt estimait que, « Un vrai intellectuel ne peut pas soutenir un gouvernement dictatorial qui tue des civils en toute impunité et qui arrête illégalement des citoyens. Mais tu es effectivement ‘’ un faux intellectuel’’ parce qu’en réalité ton soutien officiel au régime Biya n’est autre que le prolongement des usages multiples de l’intelligentsia par les dictatures pour légitimer leurs forfaitures. » Réagissait-il  le 18 février dernier aux menaces du consultant de Vision 4, qui un jour plus tôt, se disait choqué d’avoir été traité de faux intellectuel. « Boris Bertolt a franchi la ligne rouge en termes d’indécence ( …)  Ils sont incroyables de perfidie ces zélotes tontinards : Boris bertold qui venait  mendier des lettres de recommandation pour ses dossiers de candidature dans des universités étrangères, me traite maintenant de « « faux intellectuel !!! Il y a toujours dans la vie pour tout homme qui a une certaine éducation, je veux dire une éducation certaine, des limites à ne pas franchir. » S’insurgeait Mathias Eric Owona Nguini

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Le lanceur d’alerte avait-il raison de qualifier l’enseignant de « faux intellectuel » ? Le politologue qui est lourdement critiqué d’avoir retourné sa veste depuis 2016 après le colloque sur Chantal Biya, défendait pourtant en 2013 sur les antennes d’Equinoxe que, « Ceux qui tiennent lieu d’intellectuels de pouvoir ne sont pas des intellectuels », mais plutôt des « des clercs, je ne dirais pas des courtisans parce que en fait c’est désobligeant » soutenait-il. « Le clerc c’est celui qui met son intelligence, son savoir au service d’un pouvoir, il est là pour rendre ce pouvoir acceptable. Il peut avoir des compétences intellectuelles mais sa manière d’agir fait qu’il n’est pas un intellectuel. Il ne faut donc pas confondre celui qui fait dans la cléricature avec l’intellectuel » arguait-il.

« Tout ceux qui sont au pouvoir et qui font fonction d’intellectuel n’en sont pas. Même l’intellectuel du pouvoir a une ligne critique. Il met simplement son esprit critique au service d’une orientation politique. Mais quand il estime que cette orientation politique n’est pas suivie de manière sérieuse par le groupe politique auquel il appartient, il le signale et il le signale publiquement en prenant position en écrivant même des essais pour critiquer le fonctionnement réel, c’est ca un intellectuel même de pouvoir. » Rajoutait Owona Nguini qui soutenait également que « Le Cameroun est une dictature libérale » qui tente de « supprimer cet esprit critique (…) Moi je ne pense pas à l’utilité d’un système où des gens sont président pendant 30 ans ou 40 ans. Je crois que de tels systèmes ne sont pas utiles ni sérieux. »

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L’universitaire jadis très critique envers le régime Biya continue de créer la polémique avec de sortie qui se trouvent très souvent à l’opposé de ses anciennes sortie estime de nombreux observateurs.


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