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Langue serpentine : Kabila, un voyou en route pour la CPI

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Plus de 55 morts, des corps de manifestants calcinés, des bureaux des partis d’opposition incendiés avec des militants à l’intérieur. Bilan provisoire des crimes prémédités perpétrés par d’authentiques cinglés armés par le régime du guerrier Joseph KABILA, en guise de réplique aux manifestants qui lui demandent d’organiser l’élection présidentielle.


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Arrivé au pouvoir grâce à l’assassinat de son père, Joseph KABILA a pris la RDC en otage tel un chef de gang, depuis 2001. Avec ses yeux pétillant de sang, sa cravate rouge comme une lesse de chien berger furax, le Président KABILA sort les dents et les griffes, contre son peuple qui lui demande de respecter la constitution. À chaque fois, il y a des cadavres.

Après avoir réalisé un double hold -up électoral en 2006 et 2011 avec beaucoup de cadavres de manifestants, Joseph KABILA a tenté un braquage constitutionnel pour forcer un troisième mandat. Après avoir échoué, il a tenté en janvier 2015 d’imposer un recensement général de la population afin de prolonger son mandat de deux ou quatre ans minimum. Le peuple est descendu dans les rues; et il y a eu des cadavres.

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Au lieu de convoquer le corps électoral à trois mois de la fin de son mandat comme l’exige la constitution, KABILA sort un projet de dialogue dont le but est de renvoyer l’élection présidentielle en fin 2018, pour qu’il dirige lui-même la transition pendant deux ans, avant une autre prolongation de transition à durée indéterminée.

Arrivé au pouvoir sans légitimité, encrassé dans un système d’illégitimité, Joseph KABILA est devenu le sosie de MOBUTU , champion de la répression. Même à l’étranger, il incarne le rôle de dictateur poussé dans ses derniers retranchements. À Washington, lors du sommet États-Unis – Afrique, sa garde rapprochée composée de Zimbabwéens et de Rwandais avait passé à tabac un manifestant. Le 21 mai 2014, il était escorté par plus de 120 soldats prêts à liquider les manifestants, en plein coeur de Paris.

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Depuis l’indépendance, la République Démocratique du Congo n’a jamais connu une alternance démocratique pacifique, mais toujours des séquences brutales, meurtrières dont Joseph KABILA n’est qu’un descendant qui perpétue la tradition du tyran tenant le pouvoir par le sang. Comme le disait RACINE dans  » Britannicus » : « Et ton nom paraîtra, dans la race future, aux plus cruels tyrans une cruelle injure »


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