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Cameroun – Faux comptes Facebook: la police judiciaire met la main sur les présumés usurpateurs d’identité des membres du Gouvernement

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De sources policières, c’est à la suite de plusieurs plaintes déposées que le démantèlement de ce gang a été possible.

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La division régionale de la Police judiciaire du Centre a neutralisé plusieurs membres d’une organisation cybercriminelle à Yaoundé. Elle avait pour principale activité, la création des pages Facebook au nom des membres du gouvernement, et faisait croire à ceux qui acceptaient les demandes d’amis qu’elle pouvait résoudre tous leurs problèmes contre des transferts d’importantes sommes d’argent.

Selon Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental qui relaie l’information dans son édition du 12 janvier 2016, le gang est constitué d’un certain Vincent, assisté du prénommé Parfait, prisonnier à Kondengui et de trois jeunes filles, dont deux résidant à Yaoundé (Sandrine, Juliette (en fuite)) et Cathérine à Douala. «Cette bande a conçu son plan criminel en fonction de ses besoins notamment des demandes de stages, d’emplois, des marchés publics et d’aides pour appâter leurs victimes», indique le chef de la division régionale de la police judiciaire du Centre.

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A en croire le journal, les victimes d’arnaques des créateurs de faux profils des ministres de la République et autres directeurs généraux de société sur ce réseau social, ont fourni comme preuves à la police des photocopies de conversations sur les pages Facebook avec des portrait de ministre en photo de profil, et des bordereaux d’envoi d’argent. Cameroon Tribune cite à titre d’exemple, les faux comptes des ministres Emmanuel Nganou Djoumessi (ministre de la Planification et aménagement du territoire), Alamine Ousmane Mey (ministre des Finances) et d’Edgard Alain Mebe Ngo’o (ministre des Transports). De sources policières, près de 15 personnes ont été arnaquées. Les montants minimum extorqués sont de 30 000 F pour les demandes de stage. Et ce n’est que dans la ville de Yaoundé.

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«Nous avons interpellé trois arnaqueurs dont une femme. Les deux autres courent encore. Mais, ils seront attrapés dans les très prochains jours. Ces personnes qui extorquent de l’argent aux citoyens à qui ils font miroiter de belles promesses», confie le commissaire de police principal, Aimé Raymond Evina, chef de la division régionale de la Police judiciaire du Centre. Il invite par ailleurs les uns et les autres de toujours porter plainte lorsqu’ils font face à un abus pour qu’une enquête soit ouverte.

Actuellement, les présumés malfrats attendent de répondre de leurs actes devant le procureur de la République dans les prochains jours. La traque des autres complices se poursuit.


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