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Lettre de NATHALIE à SAMUEL ETO’O : tu veux même Koah dehors?

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Lettre de NATHALIE à SAMUEL ETO’O : tu veux même Koah dehors?

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Cher Samuel, sache que j’ai reçu avec beaucoup d’amertume la dernière « rumeur » te concernant. Je mets le mot entre guillemets par mesure de prudence, parce qu’on ne sait jamais.

J’ai reçu le lien par le biais d’une amie, qui me pressait de lire ce que venait de relayer une presse assez sérieuse de l’autre côté de la méditerranée, en deçà des Pyrénées. Cette presse faisait état d’une soirée chic parfaitement à ton gout, à laquelle tu aurais participé en présence d’une méga star de la télé réalité américaine. Ça m’a d’abord fait mourir de rire, parce que je pensais à une ancienne rumeur à propos des voitures de luxes que tu aurais gracieusement offertes à une star américaine ; connue pour ses formes et ses multiples réformes en matière de relations. Mais en lisant l’article plus loin et de près, mes yeux, se coincent face une triste coïncidence. La presse là dit avoir vu l’une de tes voitures de luxe dans le même parking de l’hôtel où aurait garé et dormi cette star. Si cela est avérée, ça veut dire que : soit vos voitures ont dormi dans le parking de l’hôtelmais pas vous, soit vous avez dormi dans le même hôtel mais pas dans les chambres différentes, soit encore (et c’est ce que je ne veux même pas imaginer), vous avez dormi dans le même hôtel, dans la même chambre et automatiquement dans le même lit.

Je ne sais pas pourquoi cette affaire me tend les nerfs comme ça là. Mais j’ai comme l’impression que la place que tu as occupée dans mon cœur est restée intacte. Certes tu as repris tout ce que tu m’as donné, mais ta place est sauf que là. Je sais que tout ce que je vais dire et faire maintenant seront sans importance,je confesse moi-même avoir gâté ton nom et t’avoir affiché devant le monde entier. Je reconnais que sur le tour ci j’ai fait fort et je ne vais pas te cacher que j’ai été instrumentalisée comme un petit bébé. J’ai toujours entendu dire que le linge sale se lave en famille. Mais c’est justement là où se trouvait le problème épineux. Cette famille je ne l’avais pas, cette familleavec toi je voulais la fonder, sous le même toit avec toi je voulais exister. Maispour moi tu n’avais pas ce projet, et tu m’avais déjà tellement fais vivre dans les hautes sphères que mon travail d’hôtesse de l’air n’avait pas réussi à me porter aussi si haut dans les airs. Je voulais moi aussi être au-devant de la scène, je voulais qu’on parle de moi autant qu’on parle de toi, autant qu’on parle des dames des autres stars. Quand je disais même à mes copines que j’étais avec toi, plusieurs ne me croyaient même pas, parce qu’elles ne voyaient aucune preuve à part tous ces objets de luxes dont elles se doutaient bien de l’origine. Voilà pourquoi j’ai tout fait pour quele gars congolais là chante mon nom dans son dernier album.

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Je te jure qu’on m’a fait croire que si je mettais sur le marché cette histoire de toi et moi, en la dramatisant comme je l’ai si bien fait, j’aurai bénéficié de nombreux avantages. Voilà pourquoi j’ai attendu le bon moment et le bon endroit pour pouvoir verser tout ça. Au lieu de te laisser jouer ta chose au Brésil, j’ai commencé à te déconcentrer avec toutes ces histoires. C’est vrai que j’ai dit beaucoup de choses faisant de toi un démon, mais j’ai aussi dissimulé beaucoup d’autres cachant par le fait même ton côté angélique. Pendant toute cette période, tout le Cameroun ne parlait que de moi, j’étais au-devant de la scène et j’étais fière très mal. Pour une fois, la fille de l’ombre entrait peu à peu dans la lumière. Mon affaire-là a fait tellement pitié aux gens qu’on a carrément oublié toutes les bêtises que j’ai faites et que mes photos sur internet n’arriveront plus jamais à cacher. Tantôt on me voit nue ici, tantôt on me voit dans les bras et les draps d’untel la bas, tantôt on me voit dans des positions bizarres, tantôt faisant les sauvageries de toutes sortes. Mais mon histoire a laissé passer tout ce côté crasseux de moi, et je ne vais pas te dire que j’en étaisfière. Mes prétendants se sont même multipliés par trois, mais ils ignorent aussi que ma côte a augmenté entre temps sur le marché. Aucun lait ne leur sera donc donné le tour ci.

Samuel je reconnais que j’ai crachée dans la soupe, qu’une foi chassée du paradis je n’ai pas hésité à maudire le ciel. Mais sache que je suis prête à faire tout ce que tu veux pour te recouvrer. Mais je sais que je vais même commencer par où ? Oui je commence déjà à regretter, non pas de t’avoir connu mais de t’avoir méconnu en public et dans ton pays. J’ai pensé à un moment que j’avais raison de toi, et que j’avais remporté la partie. Quand on vous a éliminé dès le premier tour, quand tu as rompu ton contrat avec le club du père qui t’avais traité de grand père là, et que tu avais des difficultés à trouver à un autre club. Quand on a déposé la plainte chez les Blancs là-bas, je commençai déjà à m’essuyer les mains, en disant à moi-même que je devais te montrer ce que tu n’avais jamais vu. Mais jusqu’ici je suis la perdante dans tout ça. Mon buzz est terminé et je suis d’ores et déjà vomi partout où je pars. C’est là alors où j’ai compris que tu n’es pas n’importe qui ! Et que tu es vraiment adoré dans ton pays, contrairement à ce que tu penses. Moi,la petite grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf, a fini par éclater. Et j’ai compris que pour vraiment s’attaquer à toi, il faut se lever très tôt. Voilà que ni la gloire, ni l’argent je n’aurai avec cette affaire, pourtant j’étais moi plus ou moins calme dans mon coin. Quand j’ai vu le succès qu’a eu le livre de la femme du président français là, j’ai regretté jusqu’à ! Pourquoi suis-je même allée bavarder gratuitement chez les faux journalistes là.

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Samuel je vais te laisser, étant consciente du peu de temps libre que tu as. Mais je voulais quand même que tu fasses de plus en plus attention à toi. Tu vois comment les médias français ne te lâchent plus de la culotte. Ils sont à l’affut du moindre dérapage pour te mettre au carrefour. Tu sais que les gens-là ne t’aiment pas. Surtout quand tu avais dit que tu ne vas jamais jouer chez eux, et surtout quand ils te voient dans les tribunes de leur stade auprès des hautes personnalités du monde, répondant à une invitation privée des qataris. Ils confirment eux-mêmes que tu n’es pas facile. Ils ne peuvent pas oublier quand tu les avais invectivé véhément après le classement du ballon d’or 2006. Saison au courant de laquelle tu avais tout donné, mais n’avait pas obtenu la place que tu méritais. Même leur idole, l’algérien là avait dit ça non ?Qu’il ne comprend pas comment il peut être devant un joueur comme toi. Donc fais gaffe et sache que ces gens te pièges et moi aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Je vois comment tu apportes ton soutien à tes petits frères du pays, que ce soit dans le sport ou dans la musique. Toi-même tu es conscient d’avoir beaucoup fait et réalisé, maintenant tu veux faire bénéficier cette notoriété à ceux-là qui en ont le plus besoin. Ce grand cœur que tu as, est plus le cœur de Jésus que celui de Don Juan. Voilà pourquoi tu resteras le plus grand souvenir que j’ai eu dans ma vie. Et tôt ou tard, tous les camerounais, les africains, les étrangers qui ont ton mal, finiront pas reconnaitre comme moi, qu’ils tarderont encore avant d’avoir quelqu’un comme toi. Je prie seulement que le moment venu il ne soit pas déjà très tard comme c’est le cas maintenant.

Alors du courage mon champion : tu as mon soutien, dans tous les sens du terme…

Lettre rendue publique par, Félix T. MBETBO , Chroniqueur

 

 


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