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Téléphonie mobile: la vente ambulante des puces désormais interdite au Cameroun

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L’interdiction est précisée dans un décret signé du Premier ministre camerounais datant du 03 septembre 2015. Selon ce texte, les abonnés retardataires ont jusqu’au 03 novembre pour se faire identifier.

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On en parlait déjà au mois d’août dernier, lorsque les entreprises de téléphonie mobile au Cameroun (Orange, MTN, Camtel, Nexttel) lançaient une nouvelle opération d’identification de leurs abonnés. «L’opération rentre dans le cadre des mesures prises par les pouvoirs publics, en vue d’assurer la sécurité des personnes et des biens au Cameroun», expliquait alors le ministère des Postes et Télécommunication dans un communiqué.

Aucune date limite officielle pour cette identification n’avait été donnée jusqu’à la publication du décret signé du Premier ministre le 03 septembre 2015. Ledit décret donne 60 jours, c’est-à-dire deux mois à partir de sa date de signature, aux retardataires, pour se faire identifier. Passée la date limite, soit le 03 novembre 2015, «les abonnés qui n’ont pas eu à se faire identifier correctement verront leurs puces désactivées. Autrement dit, ils ne seront plus accessibles dans le réseau. La réactivité ne sera possible que s’ils se rapprochent de l’opérateur de téléphonie chez qui ils sont clients», prévient le sous-directeur des systèmes d’information à l’Agence de régulation des télécommunications (ART), Thomas Marcellin Manyanye, dans une interview publiée par le quotidien national ce mardi.

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Selon Thomas Marcellin Manyanye, la particularité du nouveau texte du Premier ministre, qui abroge les dispositions de l’ancien décret datant de 2012, porte sur la commercialisation des puces électroniques.«La vente ambulante des puces est désormais interdite», rapporte le texte. A l’avenir, «les opérateurs devront mettre sur pied des points de vente qui pourront être considérés comme leurs partenaires commerciaux qui doivent être connus», précise Thomas Marcellin Manyanye.

Le volet activation des puces est aussi mis en exergue dans le décret. «Désormais, on ne parle plus de puce, mais de module d’identité d’abonnés car hormis la puce, il y a plusieurs éléments qui y sont inclus», explique le sous-directeur des systèmes d’information à l’ART.

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Autre fait, la nouvelle réglementation prévoit désormais «trois puces par opérateurs». Autrement dit, chaque abonné peut avoir trois puces au plus par opérateur. En considérant qu’au Cameroun il y a quatre opérateurs de téléphonie, ça fait douze puces au maximum pour un abonné.

D’un autre côté, la loi relative à la lutte contre la cybercriminalité a prévu des dispositions et des sanctions à l’encontre des opérateurs frauduleux qui «savent désormais à quoi s’en tenir».

 

 


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